Vie associative de la communauté tchèque : évolution générale
mardi 15 avril 2003
Vie associative : évolution générale
La vie associative de la communauté tchèque en France s'est développée à partir de 1948. Après le "Coup de Prague", les clivages de la communauté tchèque provoquent une fracture entre les associations pro-communistes ou celles ayant des contacts suivis avec l'Ambassade de Tchécoslovaquie à Paris, et celles regroupant les exilés politiques ou émigrés opposés au nouveau régime.
L'association Amitié Franco - tchéco - slovaque a été fondée par le général Faucher en 1949. Elle est aujourd'hui dirigée par le fils du général, le professeur Faucher (cf. ci-après).
La Mission catholique tchèque a longtemps rassemblé tous les réfugiés politiques et émigrés anti-communistes. Une messe en tchèque y était célébrée deux fois par mois, suivie par des conférences et des débats sur la situation en Tchécoslovaquie. La Mission abritait une bibliothèque où des cours de langue et de civilisation tchèque étaient dispensés. Aujourd'hui, seule la publication du bulletin trimestriel maintient un lien entre les membres.
Le mouvement des gymnastes Sokol est centré sur l'éducation physique de la jeunesse et a pour objectif la formation d'un nouveau type " d'honnête homme équilibré, cultivé, respectueux d'autrui ". Créé en 1862 à Prague, le Sokol deviendra par la suite un mouvement panslave qui essaimera dans le monde entier en suivant la dispersion de l'émigration slave. La section française du Sokol est créée en 1892. Après 1948, les Sokols sont restés des bastions anti-communistes. Le mouvement est aujourd'hui sur le déclin, même si le S.L.E.D - rassemblement de tous les Sokols du monde - continue de se tenir tous les quatre ans.
L'Association des Originaires de Tchécoslovaquie regroupait dans la période communiste tous les émigrés tchèques qui gardaient un contact avec les autorités officielles en France ou continuaient à séjourner en Tchécoslovaquie. Ses membres étaient les émigrés qui voulaient continuer à voir sans difficultés leurs parents et amis restés en Tchécoslovaquie. L'association reste l'une des associations tchèques parmi les plus actives
(D'après l'étude effectuée en 1995 par Marion Michaud, stagiaire, pour le compte du Fonds Européen pour la liberté d'expression.)
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