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Croatie : le président Stipe Mesic rate de peu sa réélection au premier tour du 2 janvier 2005


dimanche 2 janvier 2005

Le président sortant Stipe Mesic affrontera la vice-Première ministre Jadranka Kosor au second tour de l'élection présidentielle en Croatie le 16 janvier, selon les résultats officiels quasiment complets annoncés dimanche soir 3 janvier.

Stipe Mesic n'a pas obtenu la majorité des suffrages qui lui aurait évité un second tour : il en a recueilli 49,03 %, contre 20,18 % à la conservatrice Jadranka Kosor, a fait savoir la Commission électorale, après dépouillement de plus de 99 % des voies.

Le chef de l'Etat, qui a succédé en 2000 à l'autocrate et nationaliste Franjo Tudjman, père de l'indépendance croate décédé deux mois plus tôt, était donné largement favori sur ses 12 adversaires mais la ministre de la Famille et des Anciens combattants était considérée comme la candidate la plus sérieuse. Stipe Mesic, 70 ans, a qualifié le résultat du scrutin de « brillante victoire » et s'est déclaré confiant dans sa victoire au deuxième tour. "J'ai conduit la Croatie aux portes de l'Europe et je la conduirai à l'intérieur", a-t-il assuré devant ses partisans.

"Nous avançons", a de son côté affirmé Jadranka Kosor, 51 ans, proche du Premier ministre Ivo Sanader. "Je suis certaine que la Croatie est assez mûre pour avoir une femme président", a-t-elle ajouté.

Le 16 janvier, Jadranka Kosor devrait pouvoir compter le soutien des nationalistes, qui ont voté pour les candidats d'extrême-droite au premier tour et qui devraient s'allier avec elle contre Stipe Mesic.

L'homme d'affaires Boris Miksic est arrivé en troisième position dimanche, avec 17,8 des voix. Il a estimé qu'il "a dû y avoir" des irrégularités lors du scrutin. Près de 4,4 millions d'électeurs, dont 400.000 Croates de l'étranger, étaient appelés à voter. Pour la première fois de l'histoire de la jeune Croatie, ce vote n'était pas observé par la communauté internationale, signe que l'ex-république yougoslave, née en 1992 au milieu d'une sanglante guerre contre les Serbes, s'est authentiquement démocratisée.

La Croatie doit entamer le 17 mars ses pourparlers d'adhésion à l'UE, à condition d'avoir d'ici là arrêté le général Ante Gotovina, recherché pour crimes de guerre depuis 2001 par le TPIY (Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie). Tant Mesic que Kosor se sont engagés à coopérer avec le TPIY, mais affirment que Gotovina a fui le pays.

AP



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