L'écriture géorgienne : naissance au IVème siècle afin de traduire l'Evangile
vendredi 9 août 2013
L'alphabet géorgien a été créé au IVème siècle, à l'époque de la christianisation du royaume, pour traduire l'Evangile.
Trois alphabets ont été successivement en usage,
du IVème siècle au IXème siècle, le khuts-ur-i, alphabet religieux dans sa version aso-mtavr-ul-i ou capitales, de aso lettres et mtav-ar-i principales,
du IXème au XIème siècle, le khuts-ur-i, alphabet religieux dans sa version nuskh-ur-i ou minuscules, de nuskha inventaire,
du XIème siècles à nos jours, le mkhredr-ul-i, alphabet militaire, et par extension civil, de mkhedar-i cavalier.
Il n'y a pas de majuscules et de minuscules en géorgien contemporain.
La langue s'écrit de gauche à droite.
Toutes les lettres (1) se prononcent. Il n'y a pas de bizarrerie orthographique. Un mot s'écrit comme il se prononce et se prononce comme il s'écrit. Il n'y a pas d'accent tonique. Il n'y a pas de e muet. La lettre u se prononce ou. La lettre f n'existe pas, le ph est rendu par un p aspiré. Deux voyelles qui se suivent constituent deux syllabes distinctes a-i ou i-a par exemple. Les sons nasalés du français n'existent pas (on, an, en, in, un).
Note :
(1) 33 lettres au total.
Source :
"Le Géorgien de poche" d'après Lascha Bakradse, adaptation française de Dominique Gauthier-Eligoulachvili, Assimil Evasion, Paris, 2003, ISBN 2-7005-0322-8.
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