Tourisme en Bulgarie : généralités
lundi 23 juin 2003
Tourisme
La Bulgarie s'enorgueillit de la chaîne de montagnes la plus haute et la plus étendue du sud-est de l'Europe. Elle possède une flore et une faune d'une étonnante richesse. En plus d'une grande variété de végétaux, les montagnes de Bulgarie abritent des espèces rares d'oiseaux : des vautours, des aigles et des faucons. Beaucoup d'espèces menacées, tels les ours, les loups et le cerf rouge, y ont également trouvé refuge. Le premier parc national de Bulgarie, le parc national de Vitocha, fut ouvert en 1934. Il fait aujourd'hui partie intégrante des 81.000 hectares de parcs et de sites protégés que compte la Bulgarie.
Les régions montagneuses de Bulgarie offrent d'excellentes possibilités pour des vacances dans la nature ou les loisirs actifs. Malgré la superficie peu importante du pays, la flore et la faune sont très variées. Plus de 3.000 espèces et végétales sont recensées en Bulgarie et presque le quart du territoire est recouvert de forêts. Parmi les espèces rares, signalons l'edelweiss qui pousse en haute montagne, dans des endroits difficiles d'accès. La Bulgarie est célèbre pour la culture de la rose, pratiquée dans la vallée de Kanzanlak, connue sous me nom de Vallée des Roses. La faune en Bulgarie est très riche, comptant quelque 13.000 espèces qui représentent 14% de l'ensemble des espèces recensèes en Europe.
L'industrie touristique bulgare
Le tourisme en Bulgarie a connu depuis 12 ans une évolution heurtée : après avoir continué à profiter des flux des anciens pays du bloc de l'est jusqu'au milieu des années 90 (3,4 M de touristes en 95), le vieillissement des installations puis la crise financière de la fin des années 90 avaient ramené en 1998 le tourisme à un point bas de 2,4 M.
En Bulgarie, 190 million USD d'IDE se sont dirigés vers le secteur touristique entre 1992 et 2001, soit seulement 4,2% du montant total d'IDE sur la période.
Les besoins d'investissements portent d'une part sur la mise à niveau de la plupart des infrastructures existantes (balnéaire, sports d'hiver, thermalisme), construites dans les années 60 et 70 ; d'autre part sur la création ex nihilo d'une véritable offre en haut de gamme, jusqu'à présent inexistante ; enfin sur une éventuelle diversification géographique : 60% de la capacité hôtelière en Bulgarie est située le long de la Mer Noire et seulement 7% dans la capitale et 7% dans les stations de ski. Le groupe Accor est quasiment absent de Bulgarie (un Novotel à Plovdiv) où en revanche les allemands Neckermann et TUI ont acquis des hôtels sur la Mer Noire.
L'année 2002 a été excellente pour le tourisme en Bulgarie, qui aurait enregistré une croissance du nombre de touristes de + 8%, deuxième plus forte croissance européenne après la Turquie (+13 %) et avant la Croatie (+6 %).
Le nombre de touristes devrait ainsi avoir dépassé 3,4 M. Le redémarrage de la fréquentation internationale, avec dorénavant une composante occidentale importante, semble annoncer le " second souffle" de ce secteur en Bulgarie, où il représente déjà environ 10% du PIB. La géographie et le climat bulgares indiquent un potentiel très important, de même nature que celui de la Turquie.
Source : Revue élargissement de la DREE - n° 34 spécial tourisme - juin 2003
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