Histoire de l'émigration des Azerbaïdjanais en France
jeudi 10 avril 2003
L'année 1920 fut une année de trouble dans la vie des intellectuels d'Azerbaïdjan. Les événements du 28 avril les ont divisés en deux fronts. Les uns, acceptant l'idéologie bolchevique, sont restés dans le pays. Les autres, qui avaient adopté une position antisoviétique, ont été contraints de quitter l'Azerbaïdjan soviétique. La plupart des intellectuels qui sont restés en Azerbaïdjan sont devenus bureaucrates. Ceux qui résistaient ont été fusillés ou bien exilés dans "l'enfer blanc" en Sibérie. Ceux qui étaient hors d'Azerbaïdjan, dans l'atmosphère cosmopolite des pays étrangers, luttaient pour leur patrie, considérant que le bolchevisme ne pouvait coexister avec une pensée libre.
L'histoire de l'émigration azerbaïdjanaise peut se diviser en plusieurs périodes, les vagues d'émigrés étant différentes par la composition et le nombre.
La première vague des émigrés correspond aux années vingt et trente. Parmi eux, on rencontre des hommes éclairés, des diplomates, des militaires et des industriels, des propriétaires et des jeunes qui sont envoyés pour faire leurs études.
La deuxième vague, après la deuxième guerre mondiale, est formée des prisonniers de guerre, qui ne sont pas rentrés dans le pays après 1945. Ils n'ont pas d'autre issue, car Staline a déclaré : "On juge les vainqueurs". Parmi eux se trouvent un certain nombre d'Azerbaïdjanais qui ont lutté dans les rangs de la Résistance française et italienne.
La troisième vague, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, se compose surtout de ceux qui sont partis à l'étranger pour y mener une vie plus riche.
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