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Portrait d'Ilham Aliev, président de l'Azerbaïdjan


dimanche 4 janvier 2004

Doté de peu d'expérience politique, le fils du président sortant, Heydar Aliev, est un ex-playboy qui ne paraît pas doté du caractère implacable, de l'appétit de pouvoir et de l'art de négocier en coulisses qui ont fait la force de son père.

Contrairement à ce dernier, qui a grimpé les échelons du pouvoir en partant de rien, Ilham, 41 ans, est né avec une cuillère d'argent dans la bouche. Après sa scolarité à Bakou, il a étudié à la prestigieuse Université des relations internationales de Moscou, où il a ensuite donné des cours pendant cinq ans. A partir de 1991, sa biographie officielle précise qu'il "a fait des affaires à Moscou et Istanbul".

On sait peu de chose de son activité, mais c'est à cette époque qu'il a gagné sa réputation de playboy. La rumeur veut qu'il ait beaucoup fréquenté les casinos en y laissant des dettes de jeu considérables, au grand désespoir de son père. Il s'assagit à partir de 1994, quand il est nommé vice-président de la société pétrolière d'Etat, avant d'être élu député puis de prendre la tête du Comité national olympique.

Une figure de transition ?

Marié, il a trois enfants, parle couramment russe, anglais et français, et ses connaissances le décrivent comme quelqu'un de charmant, intelligent et ayant de l'esprit. Comme la santé de son père octogénaire déclinait, il s'est embarqué dans une carrière politique pour satisfaire à l'ambition paternelle de créer une dynastie politique. La machine de propagande de l'Etat s'est donc mise à son service en remplaçant progressivement à travers le pays les images de Heydar Aliev par celles du président flanqué de son fils.

Malgré cela, Ilham Aliev a laissé une mince impression en menant la liste victorieuse du parti présidentiel aux législatives de 1999, lors d'un scrutin entaché de fraudes. Il n'empêche, il a été nommé Premier ministre, puis candidat à la présidence dans le courant de l'été.

Certains analystes voient en Ilham Aliev une figure de transition. Mais la plus grande menace pour le dauphin ne viendrait pas, selon les observateurs, de l'opposition, mais des groupes rivaux au sein du clan au pouvoir, qui contrôle la police, l'armée et d'importants monopoles commerciaux. Ces cercles ont leurs propres chefs, qui, à terme, pourraient briguer la présidence, comme le chef de l'administration présidentielle, ou le chef de la police secrète. Mais Ilham Aliev, lui, a le soutien de la Russie. (LCI-News)



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