Le Théâtre national de Prague mieux connu à Paris désormais
jeudi 22 janvier 2004
Daniel Dvorak, directeur général du Théâtre national de Prague, accompagné de Tomas Heinzel, directeur administratif, de Jiri Nekvasil, Petr Zuska et Michal Docekal, qui dirigent respectivement les trois sections : opéra, ballet, drame, sont venus le 20 janvier 2003 présenter leur établissement au Centre tchèque de Paris. De nombreuses personnalités françaises et étrangères du monde culturel ont honoré de leur présence cette manifestation marquée par un véritable esprit convivial et novateur. La République tchèque s'apprêtant à entrer dans la Communauté européenne, il est essentiel que les liens culturels s'intensifient, que le Théâtre national de Prague fasse partie de l'Union des théâtres de l'Europe dont le directeur Elie Malka est des plus diplomates et entreprenants.
Les Tchèques ont toujours entretenus des rapports privilégiés avec les arts du spectacle qui leur ont permis, entre autres, d'affirmer leur langue et leur identité. Des compositeurs comme Smetana, Dvorak, Janacek sont connus dans le monde entier. Qu'un auteur dramatique ait été Président de ce pays n'est pas le fruit du hasard. Josef Svoboda, Otomar Krejca, Jiri Kylian, qui ont largement participé, par leurs nombreuses innovations, à l'évolution de la scène internationale, lors de la seconde moitié du vingtième siècle, ont travaillé au Théâtre national de Prague.
Nous souhaitons vivement que de nombreux échanges entre les artistes se réalisent de manière équitable, c'est-à-dire que des Français aillent en République tchèque et que des Tchèques viennent créer en France. Nous incitons les Français, qui visitent de plus en plus Prague, à fréquenter le Théâtre national de Prague qui possèdent quatre salles (l'Edifice historique dénommé la Chapelle d'or et la Nouvelle Scène sur les bords de la Vltava, le Théâtre des Etats et le Théâtre Kolowrat) auxquelles s'ajoute un nouvel espace (Bouda, la Baraque, qui commémore le premier Théâtre des Patriotes tchèques, une construction en planches qui favorisa l'essor du répertoire dramatique tchèque à la fin du XVIIIe siècle) pendant la belle saison. Les productions de ces salles sont comparables à celles des grandes scènes européennes, avec un tarif néanmoins raisonnable car, comme l'a habilement mentionné Tomas Heinzel, le prix d'une place revient en moyenne à sept euros actuellement.
Pour de plus amples détails nous vous incitons à visiter le site internet du Théâtre national : www.narodni-divadlo.cz
Danièle Monmarte
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