Ouzbékistan : Consignes de sécurité
mardi 30 mars 2004
Il est toujours formellement déconseillé de se déplacer dans les zones montagneuses et frontalières de la Kirghizie et du Tadjikistan (risques d'infiltrations islamistes, dangers d'explosion de mines anti-personnel dans certaines zones frontalières). La quasi totalité de la province du Sourkhandaria (province du sud-est, limitrophe avec l'Afghanistan et une partie du Tadjikistan) est fermée aux touristes étrangers. Seuls les diplomates, les personnels des missions diplomatiques, des organisations internationales et les journalistes munis de laissez-passer spécifiques, ont la possibilité d'accéder à cette région, à la ville de Termez et au pont franchissant l'Amou Darya pour accéder à l'Afghanistan.
Il est recommandé à nos compatriotes, tant pour des déplacements d'affaires que pour des voyages touristiques, de prendre l'attache des services consulaires avant le départ ou à l'arrivée à Tachkent pour être tenus informés de l'évolution de la situation intérieure en Ouzbékistan. Pour pallier les inconvénients liés aux contrôles multiples en ville et sur les grands axes routiers, le Consulat peut délivrer aux touristes français qui circulent dans le pays individuellement et sans accompagnateur, une attestation de protection (rédigée en russe et en ouzbek) mentionnant leurs noms, les numéros de passeports et la durée du séjour. Cette attestation qui sollicite des autorités ouzbek "la libre circulation sur le territoire ouzbek" de nos compatriotes concernés peut se révéler utile en cas de contrôle par la milice routière.
A Tachkent la police ("militsia") est très présente : à la suite d'incursions de groupes islamistes, les contrôles ont été renforcés sur tout le territoire et à l'entrée des agglomérations. Les voyageurs doivent donc veiller à porter sur eux leurs documents d'identité et à être en règle vis à vis de la réglementation sur le séjour des étrangers. En outre, tout signe d'appartenance ou de sympathie islamiste peut être perçu comme suspect.
Il convient de prendre les précautions habituelles dans les villes touristiques et sur les marchés ("bazars") où des voleurs à la tire peuvent opérer. La sécurité est parfois moins bien assurée dans les régions reculées du pays où le passage d'étrangers est nouveau et susceptible de tenter des voleurs potentiels. Sur la route, comme en ville, il peut arriver que des policiers tentent de faire payer abusivement à leur profit des amendes aux automobilistes. Il est alors recommandé, face à ce type de situation, de négocier calmement à la baisse le montant réclamé...
Risques sismiques
Comme dans d'autres pays de la région, l'Ouzbékistan se trouve dans une zone de risque sismique élevé (en 1966, la ville de Tachkent a été partiellement détruite par un tremblement de terre). Il est recommandé à nos ressortissants en cas de déclenchement d'un séisme de suivre les conseils suivants :
A l'intérieur :
s'éloigner des fenêtres, des murs extérieurs, de tout meuble, tableau, luminaire susceptibles de se renverser ;
s'abriter sous une table solide ou tout meuble résistant ou rester debout sous un encadrement de porte ;
A l'extérieur :
s'efforcer d'atteindre un espace libre, loin des arbres, poteaux électriques, murs ou bâtiments ;
dans la voiture, s'arrêter au bord de la route et attendre à l'intérieur la fin des secousses.
Dans tous les cas, il faut conserver son calme, suivre les instructions données et attendre les secours, si nécessaire. Tout séisme important est suivi d'une série de secousses secondaires.
Si un tremblement de terre se produisait lors d'un séjour, il est recommandé à nos ressortissants de prendre immédiatement contact avec leurs familles ou leurs proches afin de les rassurer sur leur sort ou, le cas échéant, en cas de problème de communication avec l'extérieur, avec l'Ambassade de France.
(Source : ambassade de France en Ouzbékistan)
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