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Quel islam en Bulgarie post-communiste ?


lundi 25 août 2003

La presse occidentale n'en finit plus, depuis quelques années, de dénoncer la montée de menaces fondamentalistes. Le spectre d'une "transversale verte" est brandi, qui unirait l'ensemble des courants radicaux de la Turquie à l'Albanie, en passant par la Grèce, la Bulgarie et la Bosnie. Pourtant que sait-on exactement des évolutions de l'islam dans les Balkans et singulièrement en Bulgarie ? Y observe-t-on un renouveau religieux et, si c'est le cas, quelles formes prend-il ?

De fait, malgré l'ouverture de la région aux recherches empiriques après 1989, nos connaissances sur l'islam bulgare demeurent assez limitées. On est mieux informé sur la stratification ethnoculturelle des communautés musulmanes de Bulgarie [1] . Les attitudes des Bulgares chrétiens envers les populations de confession islamique ont également fait l'objet de précieuses investigations [2] . Mais les dynamiques d'évolution de la sphère religieuse restent , elles, insuffisamment analysées. L'intérêt pour la diversité ethnique des communautés musulmanes semble avoir détourné l'attention des phénomènes proprement religieux [3] .

L'exploration des évolutions de l'islam en Bulgarie apparaît d'autant plus urgente que la guerre d'ex-Yougoslavie et la recherche de nouvelles grilles d'analyse des conflits par les stratèges occidentaux ont encouragé des lectures hâtives des mutations du monde musulman. Si, depuis le début de la décennie, on observe effectivement des recompositions identitaires à fondement religieux, celles-ci ne sont toutefois ni uniformes, ni systématiquement radicales. Pour en retracer les origines, il faut remonter au milieu des années 1980, à l'époque où le régime de Todor Jivkov avait entrepris l'assimilation violente des Turcs bulgares (environ 9% de la population). La revalorisation des marqueurs d'appartenance et la redécouverte de racines culturelles et religieuses spécifiques étaient alors apparues comme autant de stratégies de survie. L'ouverture de la Bulgarie après 1989 à des islams non-balkaniques semble avoir aiguisé les interrogations sur la foi. Elle ne les a pas suscitées.

Nous nous proposons ici de retracer le contexte dans lequel s'insèrent les transformations présentes et de suggérer quelques paramètres explicatifs de processus en cours. À cette fin, nous commencerons par brosser un rapide tableau des principales populations de confession musulmane en Bulgarie pour revenir ensuite sur les effets de la politique communiste, du point de vue de

Les musulmans de Bulgarie : une communauté complexe pour un "islam européen"

Le recensement de décembre 1992 évalue à 13,1% la part de la population musulmane en Bulgarie. Celle-ci se caractérise par une grande hétérogénéité religieuse, ethnique et linguistique. Si les musulmans de Bulgarie sont dans leur très large majorité sunnites de rite hanéfite, le pays compte aussi plus de 84000 Alévis [4] . Autrement connus sous le nom d'Aliani ou de Kizilbach-i (littéralement "têtes rouges", par référence à leur couvre-chef traditionnel), les Alévis se rencontrent dans la Dobroudja et le Deliorman (autour de Silistra, Razgrad, Dobriã et Varna), à l'est des Rhodopes (région de Haskovo et KardÏali), ainsi qu'au nord du mont StranÏa (dans la région de Sevliev et de Kazanlak) [5] . Ils vivent en communauté fermée, comme le veut une foi prônant le " secret ", et professent un islam hétérodoxe partagé en deux branches, les Bektachi (fidèles à Hadji Bektach Veli, fondateur, au XIIIe siècle, de l'ordre du même nom) et les Baba'i (par référence à Baba Ilias (Ilyâs) Horasani) [6] . Depuis l'Indépendance de la Bulgarie (1878), les rivalités religieuses et les stéréotypes négatifs mutuels ont durablement obéré les relations entre sunnites et Kizilbach-i [7] . Il suffit pour s'en convaincre de considérer la façon dont certains Aliani, notamment à l'est des Rhodopes, répondent aux questions concernant leur nationalité : en déclarant " je ne suis pas sunnite ", ils ne révèlent pas seulement le poids du facteur religieux dans leur système d'appartenance ; ils marquent également leur désir de se distinguer du groupe dominant (turc sunnite) [8] .

Si l'on adopte un critère "ethnique", les musulmans de Bulgarie se répartissent entre 75,3% de Turcs, 13,5% de Bulgares musulmans (autrement connus sous le nom de Pomaks) et 10,5% de Tsiganes, auxquels viennent s'ajouter quelques Tatars et Tcherkesses [9] . Entre eux, les différences linguistiques sont sensibles : déclarant le turc pour langue maternelle et l'islam pour religion à 98% (les Gagaouzes chrétiens font exception), la communauté turque est sans doute celle qui présente la plus grande homogénéité. Les groupes pomaks et tsiganes sont, en revanche, très hétéroclites.

Soumis depuis plusieurs siècles à un ostracisme systématique, les Tsiganes ont cherché à fuir les discriminations en adoptant des stratégies de dissimulation ou de syncrétisme identitaire. Leur autodétermination est donc amenée à varier en fonction des périodes, des sous-groupes et des interlocuteurs considérés. Le nombre même des Tsiganes vivant aujourd'hui en Bulgarie demeure difficile à évaluer : selon des estimations officieuses, il avoisinerait les 500-700 000, soit un chiffre nettement supérieur aux 313 396 enregistrés lors du dernier recensement [10] . Dans de telles conditions, déterminer les allégeances religieuses des Tsiganes bulgares relève de la gageure. À en croire les résultats du recensement de 1992, 59,7% de ceux ayant déclaré le " romani " pour langue maternelle seraient chrétiens (souvent orthodoxes, parfois protestants) et 39,7% musulmans. Ces statistiques sont toutefois biaisées par le fait que tous les Gitans ne parlent pas romani (certains sont de langue roumaine, d'autres turque, d'autres encore bilingues) et qu'une partie des Tsiganes musulmans s'identifie comme turque [11] . Par ailleurs, se déclarer " musulman " ne signifie pas nécessairement que l'islam soit la foi présentement professée. Quoique de confession chrétienne, certains Tsiganes continuent à se définir par référence au passé musulman de leurs ancêtres [12] . Enfin, la fréquence des cas de syncrétisme religieux rend la frontière entre islam et chrétienté difficile à tracer.

Une même fluidité identitaire s'observe chez les Pomaks, ces populations converties à l'islam pendant la période ottomane et qui parlent un dialecte bulgare vieilli. Minorité religieuse dans un État-Nation en devenir, les Pomaks ont tout au long de ce siècle fait l'objet d'assignations extérieures concurrentes, les nationalistes bulgares prenant argument de leur langue ainsi que de certains aspects de leur système coutumier pour les revendiquer comme Bulgares " ethniques ", les nationalistes turcs les ramenant dans leur giron au nom d'une foi commune. Il en est résulté chez ces musulmans bulgarophones une pluralisation des autodéterminations, bien reflétée par le recensement de 1992. A cette occasion, seuls 70 251 musulmans ont répondu "bulgare" à la question concernant leur nationalité ; 65 546 ont préféré s'inscrire comme "Bulgares musulmans", "Pomaks" ou "musulmans", mettant ainsi en évidence l'importance accordée à la foi dans leur système d'identification. Enfin, ils seraient près de 60 000 à s'être enregistrés comme Turcs et 35 000 à avoir donné le turc pour langue maternelle (en dépit du fait qu'ils ne le maîtrisent qu'imparfaitement) [13] . Là encore, les statistiques démographiques posent problème : d'une source à l'autre, le nombre de Pomaks, qui habitent pour l'essentiel dans les Rhodopes de l'ouest, varie entre 150 et 250 000 [14] .

En termes de distribution géographique, les musulmans de Bulgarie se polarisent autour de deux pôles, les Rhodopes (au sud du pays) et le quadrilatère Ruse-Silistra-Varna-Soumen (au nord-est). Les profils géographiques contrastés de ces deux régions (montagneuse pour la première, de plaine pour la seconde) ne sont pas sans incidence sur leur niveau de développement, inférieur dans les Rhodopes. Dans les écrits consacrés aux Turcs de Bulgarie, ces différences régionales sont rarement mentionnées. Elles mériteraient pourtant d'être étudiées plus avant. On peut, en première approche, en relever la trace au niveau des représentations sociales : les Turcs du nord-est sont enclins à porter un regard condescendant sur leurs frères des Rhodopes, stigmatisés pour leur manque d'éducation et le caractère profondément conservateur de leurs modes de vie. Réciproquement, les habitants des montagnes du sud reprochent à leurs congénères trop policés de ne pas être de "vrais" Turcs.

Dans quelle mesure cette communauté musulmane hétérogène se distingue-t-elle de la majorité chrétienne ? D'abord, les musulmans de Bulgarie se différencient des orthodoxes par un habitat et un emploi prioritairement ruraux. La part des citadins est inférieure au tiers chez les Turcs (31,64%) alors qu'elle représente 71,64% des Bulgares orthodoxes [15] . Cette configuration est imputable au fait que les minorités islamiques n'ont pas participé à l'exode rural des années 1950/1960 au même titre que les chrétiens, happés vers les villes par la puissante industrialisation " soviétique ". À cet égard, le cas des Tsiganes est un peu marginal, puisqu'en 1992, ils étaient en majorité citadins (52,30% contre 20,51% en 1900) [16] . Nombre d'entre eux vivent dans des quartiers-ghettos à la marge des grandes agglomérations, singulièrement Sofia et Plovdiv. À une présence en ville parfois ancienne (à Sliven, notamment) viennent s'ajouter, pour expliquer ce phénomène, les effets de la crise économique. Après 1989 les Tsiganes ruraux, très présents dans l'agriculture coopérative à la fin de la période communiste, se sont retrouvés parmi les premiers au chômage. Certains ont alors cherché refuge dans les grands centres urbains, en premier lieu dans la capitale, où ils sont venus grossir la population de mahalle tsiganes souvent insalubres.

Il est fréquemment souligné que les populations de confession islamique présentent une religiosité plus marquée que leurs compatriotes chrétiens. En la matière, les principales informations quantitatives dont nous disposons proviennent d'une série d'enquêtes réalisées en 1992, 1994 et 1997 sous l'égide de l'International Center for Minority Studies and Intercultural Relations (ICMSIR, Sofia). La première avait établi que 73% des Turcs croyaient en Dieu, contre 66% des Pomaks, 59% des Tsiganes et seulement 39% des Bulgares orthodoxes [17] . Y était par ailleurs souligné le rôle du profil socioprofessionnel, du niveau d'éducation et de l'âge dans la détermination de la religiosité des musulmans de Bulgarie : les ruraux se révélaient plus croyants que les citadins (23,8% fréquentent régulièrement les lieux de culte contre seulement 10,6% dans les villes) et les personnes âgées davantage que les jeunes (42% des plus de soixante ans déclarent aller "fréquemment" à la mosquée pour seulement 1,9% des jeunes). Ces quelques données peuvent être utilement complétées par les résultats d'une recherche sur la religiosité des Bulgares conduite par l'Institut national statistique bulgare à la même époque : 30,5% des musulmans s'y étaient déclarés "profondément croyants". La célébration des fêtes religieuses apparaissait comme extrêmement répandue (84,4% des personnes interrogées affirmant les suivre " régulièrement "), le respect du jeûne relativement développé (45,1%), de même que la pratique de la prière (41,7% des enquêtés déclarant prier " régulièrement "). En revanche, la fréquentation de la mosquée ne constituait pas une démarche systématique (seulement 20,0%), pas plus que la lecture de textes religieux (17,2%) [18] .

Notes

-  [1] À ce sujet, on pourra se reporter à Anna Kristeva, Obtnosti i identicnosti v Balgarija, Sofia, Petekston, 1998, ainsi qu'à Nadège Ragaru, « Recompositions identitaires chez les musulmans de Bulgarie : entre marqueurs ethniques et religieux », Balkanologie, 3(1), septembre 1999.
-  [2] Plusieurs enquêtes sur les stéréotypes nationaux ont été conduites, respectivement en 1992, 1994 et 1997. Les résultats de la première sont notamment analysés dans Zivkov Georgiev et al., « Quelques résultats de l'étude sur la situation ethnoculturelle en Bulgarie », Sociologiãeski pregled, 3, 1993 (en bulgare). Pour la seconde, se reporter à Relations of Compatibility and Incompatibility Between Christians and Muslims in Bulgaria, Sofia, ICMSIR (International Centre for Minority Studies and Intercultural Relations), 1995. Enfin, Krassimir Kanev propose un bilan comparatif des trois recherches dans Krassimir Kanev, « Changing Attitudes towards Ethnicity in Bulgaria and the Balkans, 1992-1997 », Sofia, 1998, manuscrit, 18 p.
-  [3] La plupart des travaux bulgares sur les musulmans traitent de manière thématique et classificatoire les divers groupes ethniques de confession islamique. Une exception notable à cette règle peut être trouvée dans la série consacrée par l'ICMSIR aux communautés musulmanes des Balkans sous le titre Sadbata na mjusjulmanskite obtnosti na Balkanite i v Balgarija. En France, on consultera également Yordan Peev, « Courants islamiques en Bulgarie », Les Annales de l'Autre islam, 4, 1997, pp. 183-197.
-  [4] Chiffres cités dans Rezultati ot prebrojavaneti na naselenieto,tome 1, Demografski harakteristiki, Sofia, Nacionalen Statistiski Institut, 1994, p. 194. On remarquera à ce propos que les statuts adoptés en octobre 1997 par l'Office du grand mufti (Glavnoto mjuftijstvo) ne font nulle mention de la présence d'Alévis en Bulgarie.
-  [5] Irène Mélikoff propose des observations très stimulantes sur les Kizilbach-i du nord-est de la Bulgarie dans Irène MÉlikoff, « La communauté kizilbash du Deli Orman, en Bulgarie », Revue des études islamiques, LX, 1992, pp. 393-401. Voir également Thierry Zarcone, « Nouvelles perspectives dans les recherches sur les kizilbach-Alévis et les bektachis de la Dobroudja, du Deliorman et de la Thrace orientale », Anatolia Moderna, 4, 1992, pp. 1-11.
-  [6] Pour de plus amples détails sur ces subdivisions, voir Claude Cahen, Encyclopédie de l'islam, s.v. « Baba i », tome 1, 1954, pp. 866-867 ainsi que Claude Cahen, « Baba Ishaq, Baba Ilyas, Hadjdji Bektash et quelques autres », Turcica, 1, 1969, pp. 53-64. Un bilan des dernières recherches est proposé dans Alexandre Popovic et Gilles Veinstein, Les voies d'Allah, les ordres mystiques dans le monde musulman des origines à aujourd'hui, Paris, Fayard, 1996, pp. 325, 331, 332. Pour une présentation autochtone des références symboliques utilisées par la communauté Alévie de Bulgarie, voir Nevena Gramatikova, « Alevii (Aliani, kazalbaoi) », in Patovoditel za duhovnite obotnosti v Balgarija, Sofia, Litavra, 1998, p. 5.
-  [7] Il semblerait que l'assimilation forcée de la minorité turque dans les années 1980 ait atténué les antagonismes entre deux obédiences religieuses pareillement confrontées à la nécessité de préserver leur identité ethnoculturelle distinctive. Voir Antonina Jeliazkova, "Turci", in Anna Kristeva, Obtnosti i identicnosti v Balgarija, p. 382.
-  [8] Interview de l'enquêteur spécialiste des questions ethniques, Ilia Atanassov, Sofia, 15 novembre 1997.
-  [9] Sur la question des Tatares, voir Stojan Antonov et Ivan Miglev, « Tatari », in Anna Kristeva, op.cit., p. 356-371.
-  [10] Ilona Tomova cite des données officieuses fournies par les autorités locales et le ministère de l'Intérieur selon lesquelles il y aurait eu en 1989 577.000 Tsiganes vivant en Bulgarie, soit 6,45% de la population. En 1996, Jean-Pierre Liégeois propose une estimation haute - entre 700 et 800.000 Tsiganes. Voir Ilona Tomova, « Romi », Anna Kristeva, op.cit., p. 335 ; Jean-Pierre LIÉgeois, Romi, Cigani, ãergari, Sofia, Centre d'information du Conseil de l'Europe, 1996.
-  [11] Réciproquement un faible pourcentage des chrétiens se déclare Bulgare "ethnique".
-  [12] Entretien avec Vesselin Popov et Elena Maruiakova, Sofia, 22 février 1999.
-  [13] Voir Mihaïl Ivanov et Ilona Tomova, « Ethnic groups and interethnic relations in Bulgaria », contribution au séminaire bulgaro-allemand sur "Le journalisme professionnel en Europe : les expériences bulgare et allemande", Bankia, 26-30 août 1993, pp. 5-6 (manuscrit).
-  [14] Avant les guerres balkaniques (1912-1913), de larges communautés pomaques vivaient dans la Stara planina, qui ont par la suite émigré vers le sud de la Bulgarie ou la Turquie. Aujourd'hui, seuls demeurent quelques groupements pomaks dans des villages entre Lovetch et Teteven. Pour de plus amples détails sur ces mouvements migratoires, consulter Stoïan Raïtchevski, Balgarite Mohamedani, Sofia, Universitetsko izdatelstvo, 1998 et particulièrement pp. 95-188. L'ouvrage de l'actuel président de la Commission pour la culture au Parlement défend la thèse (controversée) selon laquelle tous les Pomaks seraient et se définiraient comme Bulgares "ethniques".
-  [15] Chiffres cités dans Ilona Tomova, The Gypsies in the Transition Period, Sofia, International Center for Minority Studies and Intercultural Relations, 1995, p. 28.
-  [16] Là encore, les données statistiques doivent être maniées avec prudence, dans la mesure où elles reposent sur une estimation basse du nombre de Tsiganes en Bulgarie. La comparaison entre taux d'urbanisation chez les Turcs et les Tsiganes vaut surtout par sa portée diachronique. Voir Ilona Tomova, op. cit., p. 28.
-  [17] Voir " Quelques résultats de l'enquête ' La situation ethnoculturelle en Bulgarie, 1992' ", Sociologiãeski pregled, 3, 1993, p. 58 (en bulgare).
-  [18] Institut statistique national, Religijata i palnoletnoto naselenie, Sociologiãesko izsledvane, Sofia, 1993, pp. 57-113, cité in Ali Eminov, Turkish and Other Muslim Minorities, Londres, Hurst & Co., 1997, p. 66

Nadège Ragaru, chercheur à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue internationale et stratégique

Extrait des Archives de Sciences Sociales des Religions n°115, pp. 125-160, juillet-septembre 2001

Pour lire l'étude en entier, cliquer : http://www.ehess.fr/centres/ceifr/a...



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