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Le gazoduc South Stream du russe GAZPROM (décembre 2009)


dimanche 27 décembre 2009

Le projet de gazoduc South Stream du russe GAZPROM devait aboutir en 2013 : date peu probable, car le financement est loin d'être réuni.  

Tracé et capacité


Il reliera la Russie à l'Italie pour sa première branche et à l'Autriche pour sa deuxième branche.

Sous-marin sous la mer Noire, il empruntera d'une part la Bulgarie et la Grèce (qui ont donné leur accord) avant de rejoindre l'Italie sous la mer Méditerannée, d'autre part la Bulgarie, la Roumanie, la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et l'Autriche (qui ont donné leur accord).

Il aura une capacité maximale de 63 milliards de m3.  

Aspects politiques


Les intérêts russes

Pour la Russie, ce tracé a l'avantage d'éviter le territoire de l'Ukraine avec laquelle les différends sont nombreux et il rend difficile l'élaboration de la stratégie gazière de l'Union européenne qui aurait pu lui être défavorable.

Les intérêts italiens

Pour l'Italie, il a l'avantage de garantir une source d'approvisionnement en gaz sur le moyen et le long terme. Elle est aujourd'hui approvisionnée en gaz russe par le gazoduc Brotherhood qui transite par l'Ukraine.

Des tensions sont apparues entre l'actionnaire russe et l'actionnaire italien, ce dernier s'interrogeant publiquement sur la fusion des tracés du gazoduc South Stream avec son concurrent européen NABUCCO.

Les intérêts français

Ecartés du consortium South Stream lors de sa création, les intérêts français essaient d'y être représentés dans le sillage des intérêts italiens.

Les aspects personnels

L'ancien Président du Conseil italien Romano Prodi aurait été approché pour assurer la présidense du Conseil d'administration du consortium South Stream : il aurait refusé.  

Capital et coûts


Le russe GAZPROM (compagnie de l'Etat russe) détient 50 % du capital, l'italien ENI 50 %.

Le français EDF est en cours de négociation afin de prendre une participation de l'ordre de 10%, ce qui modifierait la structure actuelle du capital.

Le cout élevé -25 milliards d'euros-, le financement difficile à trouver et la mésentente entre les deux actionnaires donnent au projet South Stream une certaine incertitude.

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