Du Turkménistan au Sin-Kiang : axes énergétiques et reconfigurations géopolitiques de l'ancien Turkestan
mercredi 6 janvier 2010, par Jean-Sylvestre Mongrenier
La prochaine visite en France du président turkmène, Gourbangouty Berdymoukhammedov, appelle l'attention sur ce pays clef du bassin de la Caspienne, grand producteur d'hydrocarbures et voie d'accès à l'Asie centrale post-soviétique.
Depuis le 14 décembre dernier, le Turkménistan est relié par un gazoduc à la région chinoise du Sin-Kiang (Xinjjang) à travers l'Ouzbékistan, le Kazakhstan et la porte de Dzoungarie. Le réseau chinois achemine ensuite cet "or gris" jusqu'à Shanghaï.
L'influence croissante de la Chine en Asie centrale dessine ainsi les contours d'un nouveau Turkestan au sein duquel les positions russes semblent se dérober.
Entre le pôle américano-occidental d'un côté et le pôle sino-asiatique de l'autre, il sera difficile pour les dirigeants russes de poser leur pays en tierce puissance d'un "mundus tripartus".
Pour en savoir plus sur
les hydrocarbures et la renaissance turkmène,
le carrefour géostratégique centre-asiatique,
des géopolitiques chinoises de longue durée,
le Sin-Kiang, zone tampon et plate-forme vers l'Asie Centrale,
l'improbable "mundus tripartus",
l'heure du choix pour une Russie bousculée ?,
http://institut-thomas-more.org/sho....
Voir aussi : Le Turkménistan se libére de la tutelle russe pour l'exportation du gaz au profit de la Chine. .
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