Arménie : coopération culturelle, scientifique et technique avec la France
jeudi 23 août 2012
L'action culturelle et de coopération entre la France et l'Arménie s'inscrit dans le cadre du Traité d'entente de 1993 et de l'accord intergouvernemental de coopération culturelle, scientifique et technique du 4 novembre 1995. La coopération culturelle, scientifique et technique bénéficie d'une enveloppe de 375 051 € (2011).
L'Université française d'Arménie
Le principal support de cette action est l'Université française en Arménie. Près de la moitié de l'enveloppe de coopération bilatérale est consacrée au soutien à cet établissement privé qui peut aujourd'hui se prévaloir d'un réel succès académique : l'UFAR accueille 800 étudiants par an pour des formations de 3 ou 5 ans (Licence et Master) en droit, commerce et gestion, sanctionnées grâce à un partenariat avec l'Université Lyon III, par un double-diplôme français et arménien.
Les priorités
L'action culturelle, scientifique et technique de la France en Arménie s'articule autour des priorités suivantes :
la formation des élites (UFAR, attribution de bourses),
la promotion de la langue française (écoles maternelle et primaire françaises, établissements bilingues d'Arménie, Alliance française, formation des enseignants de français),
l'appui à la diversité culturelle (soutien aux manifestations culturelles arméniennes [Festivals du cinéma, de la bande dessinée et du film d'animation], Semaine de la francophonie, Printemps des poètes, Fête de la musique),
le soutien à la coopération technique et décentralisée (santé, tourisme).
En 2007, grâce à une très forte mobilisation des acteurs associatifs et institutionnels, l'« Année de l'Arménie » a vu l'organisation de près de 600 manifestations en France, un record pour ce type de saisons.
Autres coopération
La coopération décentralisée est très dynamique, grâce notamment à l'engagement très actif de la communauté française d'origine arménienne. Une vingtaine de collectivités territoriales françaises (ville de Vienne, Conseil général des Bouches-du-Rhône, ville de Romans sur Isère…) sont ainsi impliquées dans des jumelages et des projets de coopération avec l'Arménie, dans des domaines extrêmement variés (tourisme, santé…). Les premières Assises franco-arméniennes de la coopération décentralisée se sont tenues à Erevan les 7 et 8 octobre 2010.
La coopération de police a porté jusqu'à présent sur l'échange d'experts, la réorganisation des services et la formation de personnels. Depuis septembre 2002, un poste d'Attaché de sécurité intérieure est ouvert à Tbilissi avec une compétence sur l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
La coopération militaire et de défense est modeste, en raison de l'état de guerre qui prévaut officiellement entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et de l'attitude de retenue et d'impartialité qu'impose notre rôle de médiateur dans le conflit du Haut-Karabagh (la France assume, aux cotés de la Russie et des Etats-Unis, la co-Présidence du Groupe de Minsk de l'OSCE). Nous disposons cependant, depuis l'été 2000, d'un Attaché de Défense compétent pour l'ensemble du Caucase, basé à Tbilissi. Un arrangement technique relatif à la coopération dans le domaine de la Défense a été signé à Paris le 10 février dernier en marge de la rencontre entre les ministres de la Défense.
Voir aussi l'Alliance française d'Arménie :
http://www.ambafrance-am.org/L-Alli....
Source : ministère français des Affaires étrangères, janvier 2012.
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