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France, Géorgie et France : Alexis Djakeli, metteur en scène et peintre
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vendredi 23 mars 2012, par Mirian Méloua

Alexis Djakeli est né à Paris, le 13 novembre 1963, d'Etheri Roukhadze, pianiste (1), et d'Otar Djakeli, architecte (2).

Alexis est le dernier d'une fraterie de trois, avec Guivi et Tamara.

 

Le départ familial pour la Géorgie


En 1967, la famille Djakeli part pour la Géorgie : les parents souhaitent que les enfants ne perdent pas leur identité géorgienne.

 

La formation et le mariage


En 1980, après des études primaires et secondaires à Tbilissi, il intègre le Conservatoire d'art dramatique, obtient les diplômes de comédien (1984), puis de metteur en scène (1987). Ces formations sont interrompues durant 6 mois par un passage écourté au service militaire.

En 1987, il épouse Meguy Sparsiachvili (3) : ils auront deux enfants, Beka (1990) et Otar (1993).

 

La carrière en Géorgie


La même année, il devient directeur artistique du théâtre de Gori.

En 1989 et 1990, il participe aux mouvements préparant le retour à l'indépendance de la Géorgie, et ne craint pas de prendre les armes.

De 1992 à 1999, il enseigne au Conservatoire d'art dramatique de Tbilissi, tout en continuant ses activités de metteur en scène, de comédien de théâtre et de cinéma (acteur dans 6 films).

En 1998, il quitte la direction du Théâtre de Gori, après s'être vu décerné le prix du meilleur metteur en scène géorgien par le ministère de la Culture (1995) et rejoint le Théâtre national Griboedov à Tbilissi.

 

Le retour en France


En 2000, il revient en France, à Saint-Nazaire, avec sa femme et ses deux enfants.

Il est tour à tour metteur en scène au Théâtre Icare dans Macbeth et acteur dans Woyzeck de Buchner (mise en scène de Christophe Rouxel).

De 2001 à 2005, il mène une activité de formateur, en direction des amateurs (jeunes et adultes) et des comédiens professionnels, entrecoupée de reprises de Macbeth et de Woyzech, ainsi que d'une saison de mise en scène au Théâtre libre de Tbilissi.

En 2005, il crée sa propre compagnie, "Presto Andante", et étend ses formations à la sphère scolaire.

Les créations de spectacle se succèdent

-  Opus 13, à Nantes, avec 5 compagnies professionnelles (2006),

-  Le Grand Corbeau ou la vengeance du Corvus Corax, avec la compagnie du Cri, Théâtre du Champ de bataille, à Angers (2006),

-  Et pourtant, les larmes, Théâtre Sphinx, Nantes (2007),

-  Woyzeck (2008 et 2009),

-  Requiem (2009),

-  Où es-tu ?, inspiré d'Otar Tchkeidze, Tbilissi, (2010),

-  Carrousel de l'amour", La Baule, (2010),

-  Je veux, d'après Macbeth, La Baule (2011),

-  Opus 115, Zestafonie, Tbilissi (2011).

Il crée Les Nuit du Théâtre, à la MJC de La Baule, en 2007 : la 4ème édition est donnée les 22 et 23 avril 2011, avec 5 spectacles, Et la Lumière fut, Vrai ou faux, Kaputsnik, Il existe une étoile, Utopsie.

 

Le goût de la peinture


En 1980, Alexis Djakeli avait détruit une centaine d'huiles dont il était l'auteur, insatisfait du résultat.

En 2001, après son retour en France, il reprend le chevalet.

Guérande voit, en 2007, sa première exposition.

En 2009, il renouvelle à Saint-Hilaire-de-Riez, en Vendée.

En janvier et février 2012, il expose à Saint-Nazaire.

 

Notes


(1) France et URSS : Ethéry Roukhadzé, épouse Djakéli, pianiste et professeur, d'origine géorgienne.

(2) Son père, Otar, est né en 1920, à Tbilissi : sa famille a également quitté la Géorgie après 1921. Apatride, opposant au régime soviétique, opposant au régime nazi, il s'engage à 20 ans dans la Légion étrangère française durant la Seconde guerre mondiale.

(3) Géorgie et France, la pianiste Meguy Sparsiachvili, épouse Djakeli.


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