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Géorgie : élections législatives du 1er octobre 2012
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samedi 29 septembre 2012, par Mirian Méloua

Le Parlement géorgien

Selon les récents amendements à la Constitution géorgienne, le Parlement de ce pays sera composé de 150 sièges :

-  73 siéges attribués au scrutin uninommal de district,

-  77 sièges attribués aux listes de partis politiques proportionnellement à leurs résultats nationaux.

Le nouveau siège du Parlement

Le nouveau pouvoir législatif siègera à Koutaîssi (province d'Iméréthie, ouest du pays), dans l'immeuble moderniste inauguré en mai 2012.

Le pouvoir exécutif reste à Tbilissi (capitale de la Géorgie) à quelques centaines de kilomètres.

L'électorat

Pour les élections du 1er Octobre 2012, la Commission électotale centrale a enregistré 3 621 256 électeurs.

Les forces politiques

Les principales forces politiques en présence sont

-  le "Mouvement national uni" du président Mikheil Saakachvili, majoritaire dans le Parlement sortant,

-  le "Rêve géorgien" de Bidzina Ivanichvili, coalition de plusieurs partis politiques d'opposition (Géorgie démocratique, Parti Républicain, Démocrates libres, Forum national, l'Industrie sauvera la Géorgie) et ayant le soutien de plusieurs leaders d'autres partis politiques d'opposition (comme la Voie de la Géorgie),

-  le "Mouvement chrétien-démocrate" de Giorgi Targamadze, représenté dans l'ancien Parlement, hors majorité présidentielle,

-  le "Parti travailliste" de Shalva Natelashvili, opposition,

-  le "Parti des nouvelles droites" de Davit Gamkrelidze, opposition,

-  le "Parti de la Géorgie libre" de Kakha Kukava, opposition.

La mission d'observation internationale

L'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), basée à Strasbourg, délèguera une mission d'observateurs en Géorgie à cette occasion : des pré-missions ont déjà eu lieu en septembre 2012.

Notes

(1) Par l'intermédiaire de leurs cabinets de conseil en communication politique, les deux principaux mouvements en compétition se sont livrés à une guerre d'information (et parfois de désinformation) afin de remporter ces élections législatives, en prévision des prochaines élections présidentielles de 2013.

(2) Certaines ONG nationales, parfois en liaison avec des ONG internationales, ont alerté les médias sur les manquements à la démocratie, supposés ou réels, relevés durant la campagne électorale.

(3) La communauté internationale, l'OTAN, les Etats-Unis, l'Union européenne en particulier, ont attiré l'attention des autorités géorgiennes afin que le déroulement de ces élections soit exemplaire.


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