Géorgie : le Parlement établit une liste de 184 prisonniers et de 22 exilés politiques
mercredi 21 novembre 2012
La Commission des Droits de l'Homme du Parlement géorgien a établit le 19 novembre 2012 deux listes,
une liste de 184 personnes incarcérées lors des précédentes législatures et considérées comme des prisonniers politiques,
une liste de 22 personnes en exil, considérées comme des exilés politiques.
La Commission a annoncé avoir travaillé avec certaines Organisations non-gouvernementales géorgiennes et sur la base des critères de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe de Strasbourg.
"184 prisonniers politiques"
Ils appartiennent à différents groupes,
personnes arrêtées en mai 2011, lors des manifestations organisées par l'opposition extra-parlementaire conduite par Nino Bourdjanadzé (ancienne présidente du Parlement) et ayant provoqué 2 morts, sous l'inculpation de possesion illégale d'arme ou de drogue, de résistance à la police,
militaires arrêtés en mai 2009, à Moukhrovani, lors de désobéissances qualifiées de politiques,
personnes arrêtées après une série d'explosions en 2009 / 2010, dont une à proximité de l'ambassade des Etats-Unis,
personnes arrêtées pour espionnage au profit de la Russie (dont Vakhtang Maisaia en janvier 2010, et le groupe dit d'Enveri également en 2010),
intégristes chrétiens orthodoxes ayant mis à sac en 2010 les studios de télévision Kavkasia.
"22 exilés politiques"
Parmi les personnalités, figurent
Badri Bitsadze, ancien chef de la police des frontières, mari de Nino Bourdjanadze,
Bidzina Giorgobiani, ancien chef de l'office national des forêt,
Mikheil Kareli, ancien gouverneur de province,
Kibar Khalvashi, hommes d'affaires,
Irakli Okrouachvili, ancien ministre.
Source : Civil Georgia.
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