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Géorgie : inauguration du tronçon géorgien de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (octobre 2005)


jeudi 13 octobre 2005

Les Présidents de la Géorgie, de l'Azerbaïdjan et de la Turquie, respectivement, Mikhaïl Saakachvili, Ilkham Aliev et Ahmet Necdet Sezer, ont participé, mercredi, à la cérémonie d'inauguration du tronçon géorgien de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan qui s'est déroulée à la première station de pompage dans le district de Gardabani en Géorgie.

Selon le projet, le coût de cet oléoduc d'exportation est évalué à 3 milliards de dollars. L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan part du gisement de Sangatchal en Azerbaïdjan pour arriver finalement au terminal du port de Ceyhan en Turquie. Tout le parcours de cet oléoduc est long de 1743 kilomètres, dont 235 kilomètres constituent le tronçon géorgien. Le débit de ce tronçon est de 50 millions de tonnes de brut par an, soit d'un million de barils par jour. D'ici fin octobre, le pétrole va arriver à la frontière entre la Géorgie et la Turquie.

"Cette région n'est plus une impasse, mais l'arène de concurrence loyale entre de gros investisseurs", a souligné le Président de la Géorgie, Mikhaïl Saakachvili.

"Après la disparition de l'Union Soviétique, tant la Géorgie que l'Azerbaïdjan ont connu de très nombreuses difficultés, mais, malgré tout cela, nous avons quand même réussi à réaliser un projet qui permettra finalement d'instaurer la stabilité dans la région", a indiqué à son tour le Président de l'Azerbaïdjan, Ilkham Aliev.

De son côté, le Président de la Turquie, Ahmet Necdet Sezer, a mis l'accent sur ces nouveaux projets dans lesquels le gouvernement turc était engagé à présent. Il a notamment indiqué que l'oléoduc actuellement en construction Bakou-Tbilissi-Erzerum permettrait de transporter du brut sur les marchés de l'Union européenne et d'envisager la pose du gazoduc Turquie-Grèce-Italie.

Cela dit, le Président de la Turquie a signalé que son gouvernement se proposait de réduire le transport de brut par le Bosphore et les Dardanelles et était prêt pour cela à développer de plus en plus l'infrastructure du terminal de Ceyhan.

"Nous sommes persuadés qu'en 2010, nous saurons transporter la plus grande partie du pétrole russe et kazakh, venant de Novorossiisk (Russie) et du port de Soupsa (Géorgie), par le nouvel oléoduc Samsun-Ceyhan et ce, jusqu'à la Méditerranée", a dit en conclusion le Président de la Turquie, Ahmet Necdet Sezer.

Ria Novosti/Marina Kvaratskhelia/12 octobre 2005



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