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Tariel Zourabichvili, président de l'Association géorgienne en France de 1997 à 2003
http://www.colisee.org/article.php?id_article=2984lundi 1er février 2010 Tariel Zourabichvili est né le 10 octobre 1930 à Paris, d'un père issu de l'émigration politique géorgienne des années 1920. Son oncle, Lévan Zourabichvili a été président de l'Association géorgienne en France de 1961 à 1975. Son cousin, Othar Zourabichvili, le sera à partir de 2006. Il effectue son service militaire, comme appelé, en France de mai 1956 à décembre 1958 : à ce titre, il est Commandant du Génie honoraire. Des études d'ingénieur et de gestion Licencié ès Sciences en 1953, Ingénieur civil de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne en 1955, diplômé de l'Institut d'administration des entreprises de Paris en 1963, il devient Expert de coopération en technique internationale (Sciences Po Paris et Nations Unies) en 1966. Une carrière professionnelle tournée vers l'international Il débute en Suisse comme ingénieur en construction métallique, et rejoint à Paris, en 1959, le bureau d'ingénieurs conseils COYNE et BELLIER, leader mondial des études de barrages, d'usines hydroélectriques et de génie civil. Jusqu'en 1995, il y assure tour à tour les fonctions d'ingénieur d'études, de chef de projets (France, Chili, Pérou, Colombie, Brésil, Syrie, Pakistan, Libye, ...) et de directeur commercial (France et international). Six années à la tête de l'Association géorgienne en France Il est élu président de l'Association géorgienne en France en 1997 et sera reconduit à cette responsabilité jusqu'en 2003. Outre les commémorations des dates historiques géorgiennes, 26 mai 1918 (restauration de l'indépendance), février 1921 (hommage aux victimes de l'invasion par les armées de la Russie soviétique), août 1924 (hommage aux victimes de l'insurrection nationale), il est confronté à l'évolution de la communauté géorgienne en France. D'une part, les descendants des anciennes générations d'émigrés se sont "francisés", même ceux qui s'étaient opposés quelques années auparavant au sujet de Zviad Gamsakhourdia (1) et d'Edouard Chévardnadzé (2). D'autre part, avec l'ouverture des frontières de l'Est, la France voit arriver de Géorgie non seulement des demandeurs d'asile politique, mais surtout des réfugiés économiques venus tenter leur chance. Tariel Zourabichvili maintient l'équilibre entre "le devoir de mémoire" des valeurs du 26 mai 1918 pour laquelle l'association a été créée et "l'urgence" présentée par ces nouveaux émigrés qui parfois connaissent mal l'histoire de leur pays. Il est durant cette période un élément modérateur. D'autres actions en faveur de la cause géorgienne Depuis 1972, il est par ailleurs trésorier de l'Association cultuelle de la Paroisse orthodoxe géorgienne Sainte Nino de Paris (3). A partir de 2004, il participe à la commission des anciens présidents de l'Association géorgienne en France constituée pour la restitution à l'Etat géorgien du "château de Leuville-sur-Orge" (4), à la demande des héritiers, et des mandataires, porteurs de parts de la Société civile immobilière propriétaire. M.M. Notes :
* Sources Tariel Zourabichvili, archives familiales Retour à L'Association géorgienne en France [ Accueil ] [ Retour à l'article ] [ Haut ] |
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