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Le comédien roumain debout Victor Patrascan aurait été refusé l’entrée en Géorgie, quelques heures avant qu’il ne se produise à Tbilissi.
Patrascan a posté sur Instagram mardi après-midi qu’il avait été refoulé à la frontière.
« Excuses aux plus de 500 gens adorables de Tbilissi qui ont obtenu des billets pour mes émissions aujourd’hui et demain, mais votre gouvernement actuel pense que je suis trop dangereux et ne m’a pas permis d’entrer en Géorgie », a-t-il écrit, ajoutant que la raison pour laquelle il a été donné pour le refus était « d’autres cas envisagés par la législation géorgienne ».
«J’espère bientôt que vous obtiendrez la liberté que vous méritez et nous nous verrons et en rions», a-t-il écrit, avec une photo dans la toile de fond de ce qui semble être le point de contrôle des frontières entre l’Arménie et la Géorgie.
Patrascan voyageait probablement d’Arménie, où il venait de jouer.
Patrascan, un «comédien excentrique de Stand Up et un commentateur social scandaleux de la Roumanie» s’arrêtait par la Géorgie et l’Arménie dans le cadre de sa tournée, Stand Up Comédie en anglais brisé. Il devrait se produire à Bakou vendredi avant de passer au Kazakhstan, au Kirghizistan et en Ouzbékistan.
Dans un extrait partagé par Patrascan d’un spectacle à Copenhague, il plaisante avec un membre du public de Géorgie, abordant brièvement les manifestations en cours et dit que la Russie « acheté » les élections parlementaires de 2024.
Des manifestants géorgiens descendent dans la rue depuis décembre 2024 pour protester contre la décision du gouvernement de «arrêter temporairement» la candidature de la Géorgie à l’UE. La décision faisait suite aux élections législatives d’octobre 2024, qui ont donné au parti Géorgien Dream au pouvoir 54% du vote.
Les responsables des frontières géorgiens utilisent régulièrement la justification «d’autres cas envisagés par la législation géorgienne» comme un outil pour interdire les gens, y compris les militants occidentaux et les journalistes critiques envers les gouvernements de Tbilissi et de Moscou, d’entrer dans le pays.
Fin mars, la défenseure des droits des femmes lituaniennes Regina Jegorova-Askerova, qui vivait en Géorgie depuis 15 ans, s’est vu refuser l’entrée dans le pays sous la même justification.
Jegorova-Akerova aurait une famille en Géorgie, dont deux enfants, et détient également une résidence permanente.
