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Géorgie : changement annoncé au sein du corps diplomatique


REPRÉSENTATION AUX NATIONS UNIES CONCERNÉE
mercredi 28 juin 2006, par Mirian Méloua

Irakli Alasania, 32 ans, assistant du Président Saakachvili, en charge de la question abkhaze, est proposé au poste de représentant de la Géorgie aux Nations Unies.

Le poste est aujourd'hui occupé par Révaz Adamia, nommé en 2002 sous l'ére Chévardnadzé. Révaz Adamia avait fait partie du cabinet de Zourab Jvania lorsque ce dernier était président du Parlement géorgien (de 1995 à 2001). Il s'était manifesté en octobre 2005, avec deux autres ambassadeurs nommés avant la Révolution des Roses, par une lettre au Parlement géorgien : ils se plaignaient des relations avec la ministre géorgienne des Affaires étrangères de l'époque, Salomé Zourabichvili.

Irakli Alasania a été adjoint au ministère de la Sécurité d'Etat de 2002 à 2004, ministère qui a disparu sous l'ère Saakachvili par intégration au ministère de l'Intérieur. Il fut ensuite nommé président du gouvernement abkhaze en exil, basé à Tbilissi, avant de devenir assistant du président pour la question abkhaze.

En mars 2006, il avait convaincu les autorités géorgiennes et abkhazes de réactiver le Conseil de Coordination Abkhazo-Géorgien afin que les deux parties puissent avoir des contacts directs. Il avait ensuite élaboré un plan de paix, en cinq étapes, remis aux autorités abkhazes et exposé au Parlement géorgien le 9 juin.

Après une phase de détente, à laquelle Irakli Alasania n'est pas étranger selon les propos même du responsable des Affaires étrangères de l'Abkhazie sécessionniste, sa nomination relève certainement d'une tentative de plus forte implication de la communauté internationale.

Il aurait déclaré à la commission des Affaires étrangères du Parlement géorgien que "l'objectif en Abkhazie était d'abord d'internationaliser les forces de paix (aujourd'hui russes), d'introduire des forces de police relevant des Nations Unies, de créer les conditions de respect des droits de l'homme pour tous et d'en terminer avec le nettoyage ethnique".

Les partis d'opposition, Nouvelles Droites et Industrialistes, ainsi que certains analystes politiques, ont critiqué la proposition du président, considérant qu' Irakli Alasania ne pourra plus réellement faire avancer la solution à la question abkhaze depuis New York.

Voir aussi

-  Géorgie : la valse des ambassadeurs (analyse au 17 mars 2006),

-  Géorgie : nouveaux changements au sein du corps diplomatique.



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