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L'ambassade de Géorgie en France
http://www.colisee.org/article.php?id_article=2316TEXTE ACTUALISÉ LE 20 FÉVRIER 2013 mercredi 13 février 2013, par Mirian Méloua
CoordonnéesAmbassade et services consulaires : Consulat honoraire :
Les ambassadeursL'ambassade, ouverte après le retour à l'indépendance de la Géorgie en 1991 et la restauration des relations diplomatiques entre la France et la Géorgie le 21 août 1992, a connu quatre titulaires différents :
Le personnel de l'ambassadeAppartiennent, ou ont appartenu, à la représentation géorgienne auprès de la France et de l'UNESCO, notamment David Dgebuadze, Vakhtang Djaochvili (nommé depuis ambassadeur en Israël), Gocha Javakhishvili (Gotcha Djavakhichvili), Eka Enukidze, Zourab Eristavi (nommé depuis ambassadeur pour la Jordanie, le Liban et l'Irak), Bessarion Jghenti, Tea Karchava, Levan Kekhuashvili, Nani Kvachadze, Nathéla Laguidze, Paata Machavariani, Tinatin Mirolova, Nika Nikolaishvili, Nodar Nutsubidze, Kakha Shaishmelashvili, Ambrossi Titbéridzé, Giorgi Tsikarishvili, George Tushmalishvili, Vladimir Zaridzé. Il convient de noter que les nominations les plus récentes ont souvent concerné la "jeune génération" qui a fréquenté les Universités ou les grandes Ecoles françaises au titre d'étudiant étranger. Au 1er novembre 2010, les titulaires sont les suivants
L'ambassade compte 12 personnes, dont 7 diplomates.
Le fonctionnementLes missions générales Lors de la guerre russo-géorgienne d'août 2008, l'ambassade a joué un rôle particulier sur le plan diplomatique, la France exerçant la présidence de l'Union européenne. Au delà de ses missions traditionnelles, diplomatie, promotion des accords de coopération France - Géorgie, promotion du tourisme en Géorgie, promotion de la culture géorgienne en France, développement des relations avec les diasporas géorgiennes en France, elle a entrepris un effort particulier de communication auprès des cercles de réflexion (think thank), des médias et de l'opinion publique française :
Par ailleurs, le site Internet de l'ambassade a été rénové et une lettre d'information, toujours en langue française, est publiée depuis novembre 2008. Les questions consulaires Elles sont traitées à l'ambassade, par un Consul. Depuis le 15 juin 2005, les citoyens français (comme ceux de l'Union européenne) n'ont plus besoin de visa pour les séjours en Géorgie de moins de 90 jours. La France observe les recommandations de la Mission d'Adoption Internationale et déconseille à ses ressortissants d'initier des démarches d'adoption avec la Géorgie (Convention de la Haye du 23 mai 1993). Un Consulat honoraire a été mis en place en région Rhône-Alpes. Il est dirigé par Yvan Lalanne Berdouticq.
Les communautés géorgiennes en FranceA mi-2009, la population géorgienne, ou d'origine géorgienne, résidant en France varie selon les estimations de 5 000 à 15 000 personnes. Elle est composée d'un premièr segment de population issu des immigrations politiques des années 1920 et 1940, et "francisée" (quelques milliers). Le deuxième segment est composé de la population immigrée des années 1990 pour raison de guerre civile à Tbilissi et pour raisons politiques, partiellement "francisée" (moins d'un millier). Le troisième segment est composée de citoyens géorgiens, régulièrement installés en France depuis les années 2000, pour raisons "professionnelles", scientifiques, artistes, étudiants, diplomates, hommes d'affaires (plusieurs milliers). Le quatrième segment est composé de citoyens géorgiens immigrés en France depuis les années 2000, à qui l'OFPRA a accordé le statut de réfugiés politiques en France (plusieurs milliers). Le dernier segment est constitué des populations immigrées clandestinement, pour raisons économiques (difficile à quantifier). Cette dernière question était devenue sensible à partir de mi-2005, date à partir de laquelle la France n'accordait plus d'asile politique aux citoyens géorgiens considérant que le niveau de démocratie instauré en Géorgie ne le justifiait plus. Les autorités françaises ayant souhaité au plus haut niveau l'obtention "rapide" de visas pour l'expulsion des citoyens géorgiens entrés illégalement en France (entretiens Nicolas Sarkozy et Mikheïl Saakachvili), les ministres français successifs de l'Intérieur et des Affaires étrangères ainsi que leurs homologues géorgiens avaient dû se mobiliser. L'ambassade de Géorgie en France avait réorganisé son Consulat, : début 2009, il délivrait chaque mois 15 à 20 de ces visas "rapides" pour expulsion. Une nouvelle donne est apparue en novembre 2009 lorsque la Géorgie a été retirée de la liste des "pays sûrs" de l'Office français de protection et des réfugiés apatrides : désormais les ressortissants géorgiens demandeurs d'asile bénéficient de 100 jours pour voir aboutir leur requête, soit auprès de l'OFPRA, soit auprès de la CNDA (Cour nationale des demandeurs d'asile) en cas de recours. Les visas "rapides" ne revêtent plus la même importance.
Notes(1) Géorgie et France : Gotcha Tchogovadzé, ancien ambassadeur en France (2) Géorgie, France et Géorgie : Lana Gogobéridzé, cinéaste et diplomate (3) Géorgie : Natia Djaparidze, ancien ambassadeur en France (4) Géorgie : Mamuka Kudava, ancien ambassadeur en France (5) Géorgie : Ecateriné Siradzé Delaunay, ambassadrice en France.
Voir aussi
http://ambassadegeorgie.fr/ http://france.mfa.gov.ge/index.php ?... http://embassy.mfa.gov.ge/index.php... Retour à Les relations entre la France et la Géorgie (2009) [ Accueil ] [ Retour à l'article ] [ Haut ] |
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