L’Arménie avance en 2025 Index de la liberté de la presse
L’Arménie s’est classée 34e sur 180 pays dans l’indice mondial de la liberté de la presse 2025, publié par Reporters Without Borders (RSF).
Le pays continue de diriger la région dans la liberté de presse. Cette année, la Géorgie se classe 114th, Azerbaïdjan 167e, Turquie 159e et 176e Iran – tout derrière l’Arménie.
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L’Arménie montre des progrès significatifs, mais des défis restent
En 2025, l’Arménie s’est classée 34e – une amélioration notable de la 43e place en 2024 et 49e en 2023.
Malgré ces progrès, le Journalistes sans frontières Le rapport met également en évidence les problèmes continus.
Plus précisément, les auteurs notent que le journalisme en tant que profession est discrédité en Arménie, et les journalistes sont souvent soumis à des insultes et à des attaques:
«La rhétorique des élites politiques, qui accusent les journalistes de« corruption »ou servant les intérêts des adversaires, crée une atmosphère d’intolérance qui entrave leur travail.»
Selon RSF, la violence contre les journalistes continue de rester impuni. Les professionnels des médias font face à une pression, à une abus verbale et à des attaques physiques – à la fois des responsables du parti au pouvoir et des membres de l’opposition.
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Faibles niveaux d’indépendance éditoriale
Les répondants de 92 pays – plus de la moitié de la liste complète de RSF de 180 – ont indiqué que les propriétaires de médias «toujours» ou «souvent» restreignent l’indépendance éditoriale.
«La plupart des médias de diffusion et imprimés liés à des intérêts politiques et commerciaux majeurs continuent de faire face à la pression concernant leurs politiques éditoriales», « Le rapport indique.
Les auteurs soulignent que certains points de vente arméniens restent fidèles aux anciens oligarques, tandis que d’autres s’alignent avec le parti au pouvoir:
«Seuls quelques-uns font preuve d’une véritable indépendance éditoriale.»
Le rapport note également que la polarisation des médias en Arménie reflète le climat politique plus large du pays. Deux sujets particulièrement sensibles se démarquent:
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En outre, les experts du RSF ont observé des campagnes de désinformation ciblées destinées aux journalistes, qui, selon eux, sont orchestrés par certains cercles politiques.
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«Dans 42 pays, la situation est très grave»
Pour la première fois dans l’indice de la liberté de la presse mondiale, les conditions de travail pour les journalistes se sont aggravées dans la moitié des pays surveillés par des journalistes sans frontières (RSF). Selon l’organisation, seulement un quart des pays observés offrent ce qui peut être considéré comme des conditions satisfaisantes pour le journalisme.
La situation dans 42 pays – qui abrite plus de la moitié de la population mondiale (56,7%) – est décrite comme «très grave». Selon le rapport, dans ces pays, la liberté de la presse est pratiquement inexistante et le journalisme est dangereux:
« En Palestine (classé 163e), la situation est catastrophique. À Gaza, elle s’est détériorée en raison d’un blocus complet imposé par l’armée israélienne il y a plus de 18 mois, qui a détruit les salles de rédaction et tué près de 200 journalistes – 43 d’entre eux lors de l’exécution de leur travail. »
Israël est classé 112e, après avoir perdu 11 places dans l’indice de cette année.
RSF souligne que la violence physique reste la forme d’assaut la plus visible contre la liberté de la presse. Cependant, l’organisation identifie également la pression économique comme une menace grave et croissante, rendant les médias de plus en plus vulnérables:
«La concentration de propriété, la pression des annonceurs ou des sponsors, le manque de financement, les limitations ou la distribution opaque des ressources de l’État… sur la base de ces résultats – qui sont mesurés par l’indicateur économique de l’indice mondial de la liberté de la presse – une chose est claire: les médias d’aujourd’hui sont capturés dans un vice entre l’entretien de l’indépendance éditoriale et la réalisation de la survie économique.»
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