Solde d’import-export en Azerbaïdjan
Le politicien d’opposition et président du Parti alternatif républicain, l’économiste Natig Jafarli, a analysé les statistiques officielles d’importation / exportation pour le février de janvier à la février 2025 et a critiqué la balance commerciale négative de l’Azerbaïdjan, où les importations dépassent les exportations.
Selon les données, le commerce de l’Azerbaïdjan avec les pays post-soviétiques montre un déséquilibre important:
- Russie: Exportations de l’Azerbaïdjan – 151 millions de dollars, importations – 847 millions de dollars
- Kazakhstan: Exportations – 12,2 millions de dollars, importations – 59,7 millions de dollars
- Biélorussie: Exportations – 10,7 millions de dollars, importations – 55,6 millions de dollars
- Ouzbékistan: Exportations – 5,5 millions de dollars, importations – 59,5 millions de dollars. Jafarli note que les exportations ouzbeks vers l’Azerbaïdjan ont triplé par rapport à la même période l’année dernière
- Turkménistan: Exportations – 6,7 millions de dollars, importations – 43,8 millions de dollars
- Kirghizistan: Exportations – 800 000 $, importations – environ 2 millions de dollars
Commentant les chiffres, l’économiste a noté que l’Azerbaïdjan «perd 6 à 0» dans son balance commerciale avec les États post-soviétiques.
Natig Jafarli Écrit: «Il s’avère que le pays n’est pas en mesure de produire et de vendre des biens compétitifs à ces États.
Les revenus de pétrole et de gaz compensent partiellement cet écart. Cependant, étant donné la baisse des volumes de production et des prix du pétrole, ces fonds ne seront pas suffisants à l’avenir.
Le gouvernement devrait considérer cette situation comme honteuse, mais le bloc économique continue de faire des déclarations qui ne sont pas soutenues par de vraies chiffres. Pendant ce temps, en économie, ce ne sont pas des déclarations mais le langage des chiffres qui compte le plus.
Les principaux produits d’exportation de l’Azerbaïdjan restent du pétrole et du gaz. Mais pour la plupart des pays post-soviétiques (à l’exception de la Géorgie), ces produits ne sont pas du tout fourni ou exportés en très petites quantités. Cela souligne en outre les faiblesses des relations commerciales du pays.
Une balance commerciale négative est un signe de lacunes dans la politique économique du gouvernement.
Pour développer l’économie, il est essentiel de se concentrer sur la production et l’exportation de biens compétitifs. Sinon, à mesure que les revenus du pétrole et du gaz diminuent, les côtés vulnérables de l’économie deviendront encore plus apparents. »
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Les principaux points à retenir des statistiques d’import-export
Une analyse des chiffres d’importation et d’exportation de janvier à février 2025 conduit aux conclusions suivantes, selon Natig Jafarli:

● Les importations de l’Azerbaïdjan dépassent considérablement ses exportations. En particulier, les importations en provenance de Russie sont cinq fois plus élevées que les exportations, ce qui est un facteur négatif grave pour la balance commerciale du pays.
● Dans le commerce avec les pays CIS, les importations représentent 31,29%, tandis que les exportations ne représentent que 3,82%.
● Les importations d’autres pays représentent 49,55% du commerce total.
● Le faible niveau d’exportations vers les pays post-soviétiques souligne la difficulté de l’Azerbaïdjan à produire des biens compétitifs. Dans le même temps, des volumes à importance élevée de ces États indiquent la forte présence de leurs produits sur le marché azerbaïdjanais.
● Les exportations non pétrolières ne représentent que 9,43% du total des exportations. Cela met en évidence le manque de diversification économique, le faible potentiel d’exportation des produits non pétroliers et la gamme limitée de marchandises produites au niveau national.
● L’augmentation triple des exportations de l’Ouzbékistan vers l’Azerbaïdjan peut suggérer un certain engagement économique régional. Cependant, les relations commerciales globales avec les pays post-soviétiques restent sous-développées.
Conclusions
Ces chiffres reflètent les problèmes structurels au sein du modèle économique de l’Azerbaïdjan.
Alors qu’une grande part du commerce extérieur du pays est basée sur le pétrole et le gaz, l’économie reste très sensible aux fluctuations du marché mondial de l’énergie, ce qui pose des risques à la stabilité à long terme.
La faible performance des exportations non pétrolières indique la compétitivité limitée de l’Azerbaïdjan sur les marchés externes et un niveau élevé de dépendance à leur égard. L’investissement insuffisant du gouvernement dans le secteur non pétrolier a conduit à la stagnation et à une baisse des capacités d’exportation.
La situation actuelle souligne le besoin urgent de changement, afin que l’Azerbaïdjan puisse sécuriser une position plus forte à la fois régionale et mondiale. Cela nécessite des réformes complètes de la politique économique et de l’orientation stratégique du pays.
La diversification de l’économie assurerait une plus grande stabilité et un succès à long terme.