Le ministère de l’Intérieur de la Géorgie soumet de nouveaux amendements à la loi sur la migration vers le Parlement

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Le ministère de l’Intérieur de Géorgie a soumis un ensemble d’amendements législatifs liés à la migration au Parlement pour examen. Les modifications traitent principalement des étrangers qui commettent des crimes ou dépassent, ainsi que la procédure de recevoir de l’asile.

Le ministère de l’Intérieur a publié jeudi un aperçu des amendements dans une brève déclaration. La documentation officielle n’a pas encore été publiée sur le site Web parlementaire.

Selon le ministère, les amendements étaient prêts à «améliorer la lutte contre les réglementations illégales de migration et d’affiner liées à l’octroi de l’asile». Ils ont également noté que les modifications étaient préparées conformément aux directives du Parlement européen et du Conseil.

Le premier changement énuméré dans la déclaration officielle de jeudi est qu’un nouveau type de punition serait ajouté au Code pénal géorgien, qui nécessiterait l’expulsion d’un étranger de Géorgie et l’interdiction de l’entrée en Géorgie pendant une période de temps spécifique. De même, une nouvelle pénalité administrative serait ajoutée au Code d’infractions administratives, comportant la même punition.

Aucun détail n’a été fourni sur les crimes auxquels ces sanctions s’appliqueraient, ni la durée de l’interdiction de l’entrée.

En outre, les modifications augmenteraient les amendes des étrangers qui ont violé les règles de séjour sur le territoire géorgien, tandis que la procédure d’expulsion des étrangers restant illégalement dans le pays serait «considérablement simplifiée».

En ce qui concerne la procédure d’asile, le package législatif introduirait un système accéléré, les délais de révision et d’appel «réduits considérablement». Cela comprendrait également la simplification de la procédure de soumission des décisions.

Le ministère a également énuméré un amendement qui introduirait un nouveau mécanisme selon lequel l’asile pourrait être pris en compte à la frontière de l’État, sans permettre au demandeur d’asile de pénétrer dans le territoire géorgien si leur entrée «constitue une menace pour la sécurité de l’État». Aucun détail n’a été fourni sur la base de la décision de la décision, ni qui le ferait.

Le dernier amendement énuméré par le ministère limiterait la délivrance d’un permis de séjour à tout étranger qui a fait l’objet d’une enquête avec l’intention d’expulser, ou qui a déjà reçu une ordonnance d’expulsion.

Actuellement, les citoyens de plus de 90 pays reçoivent une entrée sans visa en Géorgie pendant une période d’un an, ce qui réinitialise chaque fois que l’on quitte le pays et revient. Il existe également peu de restrictions ostensibles sur ce que l’on peut faire en Géorgie au cours de la période d’un an, que ce soit en voyage, en travaillant ou en étudiant.

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