Le SSG géorgien admet que la panne d’Imedi était un dysfonctionnement technique et non un sabotage

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Le Service de sécurité de l’État géorgien (SSG) a mis fin à son enquête sur la panne de 45 minutes de la chaîne de télévision pro-gouvernementale Imédi lundi, concluant qu’il s’agissait d’un « dysfonctionnement technique ». Le SSG a ouvert mardi une enquête sur ce problème, soupçonnant que la panne pourrait être due à un « sabotage ».

La SSG a déclaré mercredi que les experts avaient déterminé que la panne était causée par « un défaut technique dans l’un des appareils électriques internes » de la chaîne de télévision.

Aucun acte criminel n’a été suspecté, a ajouté le SSG.

Lundi soir, Imédi ont rapporté sur Facebook que leur diffusion avait été « soudainement interrompue (à 17h48) pendant environ 45 minutes pour une raison inconnue ».

Leur déclaration souligne qu’ils n’excluent pas la possibilité que le dysfonctionnement soit un « acte criminel contre la chaîne », et ont donc contacté les forces de l’ordre.

Par la suite, le SSG a annoncé qu’il ouvrait une enquête au titre de l’article de sabotage, défini comme « l’entrave au fonctionnement normal d’un État ou d’une autre entreprise, institution, organisation ou service dans le but d’affaiblir la Géorgie ». Ce délit est passible d’une peine de deux à quatre ans de prison.

Le communiqué de mardi du SSG a également noté que la diffusion avait été interrompue pour deux autres sociétés : Maestro et GDS — tous deux appartenant à Imédila société mère de TeleImedi.