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Un garçon anonyme de 14 ans a présenté des excuses publiques après avoir fait un faux rapport au Daghestan à 112 centres d’appels d’urgence de Daghestan affirmant que les terroristes se trouvaient dans une école de Moscou.
Selon Nœud caucasiencitant le ministère de l’Intérieur de Daghestan, le poste de police rural de Botlikh a reçu un message concernant l’appel de 112 lundi. Les forces de sécurité de Daghestani ont ensuite contacté Moscou, après quoi les forces de sécurité se sont rendues sur les lieux pour évacuer les élèves et les enseignants.
Le territoire autour de l’école a également été inspecté à l’aide d’équipement spécial et d’un chien de recherche, mais aucun signe d’attaque terroriste imminente n’a été trouvé.
Peu de temps après, les forces de sécurité du Daghestan ont établi que l’appelant était un garçon de 14 ans qui avait utilisé le téléphone d’un camarade de classe et a appelé 112 comme une blague, après quoi le garçon a été détenu.
Le lendemain, le ministère de l’Intérieur du Daghestan a publié une vidéo dans laquelle le garçon s’est excusé pour ses actions, conseillant aux autres de ne pas appeler 112 comme une blague. La vidéo a également montré le père du garçon, qui a appelé les parents à «contrôler leurs enfants».
Il n’est pas clair si le garçon ou ses parents seront confrontés à des accusations criminelles.
Auparavant, en juin 2024, un tribunal de la capitale de Daghestani, Makhachkala, a déclaré Malikov Malikov coupable de hooliganisme pour avoir dit en plaisantant aux passants qu’une fusillade de masse était en cours de préparation, conduisant au déploiement de la police à la place universitaire. Il a été condamné à trois jours de prison.
La pratique des excuses publiques est apparue pour la première fois en Tchétchénie, mais s’est depuis répandue dans les républiques voisines et d’autres parties de la Russie.
Il est souvent utilisé par les autorités comme un instrument de pression sur la société, par laquelle les résidents de la région se rendent compte que des faux pas peuvent conduire à l’humiliation publique, ce qui contribue à l’autocensure et à la suppression de la liberté d’expression.
