Les modifications de la loi de la radiodiffusion de la Géorgie
Selon le Social Justice Center (SJC), trois projets de modifications de la «loi de la radiodiffusion» introduits en Géorgie fin février par le parti de rêve géorgien soulèvent des préoccupations et visent les médias.
Plus précisément, le SJC souligne que deux des projets de lois ciblent la liberté des médias, la liberté d’expression, l’expression des opinions et l’association, tandis que le troisième projet s’adresse au droit à l’égalité et à l’interdiction de la discrimination.
Le SJC prévoit que ces modifications seront utilisées pour supprimer et réprimer les médias d’esprit critique.
Le 24 février, des modifications à la «loi de la radiodiffusion» ont été lancées lors d’une session du bureau unique du Parlement géorgien, visant clairement à restreindre les activités des médias et à introduire la censure.
Les modifications prévoient d’interdire aux radiodiffuseurs de recevoir un financement direct ou indirect de l’étranger, que ce soit sous la forme de fonds monétaires ou d’autres avantages matériels de la valeur de la propriété (à l’exception de la publicité commerciale, du téleshopping, du parrainage et du placement de produit).
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Ti estime que les autorités visent à créer des conditions favorables pour la propagation de la propagande russe et anti-occidentale.
Le premier projet de loi contient des dispositions concernant les normes de diffusion de télévision et de radio.
«Ce projet de loi présente une menace importante pour l’indépendance éditoriale des radiodiffuseurs, la liberté d’expression et l’expression des opinions, car le contenu et la portée de bon nombre de ses dispositions ne sont pas clairs, ce qui rend impossible de prédire comment ils seront interprétés par les autorités réglementaires», » Le SJC écrit dans sa déclaration.
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«Cependant, le rêve géorgien considère cette loi précisément dans le contexte de la prise de contrôle des médias et des ONG.»
En ce qui concerne le deuxième projet de loi, qui interdit aux radiodiffuseurs de recevoir un financement étranger, le SJC estime qu’il s’agit d’une restriction injustifiée sur la liberté d’association et l’expression des opinions conformément au droit international des droits de l’homme:
«Cette interdiction ne sert à rien. Il ne protège aucun intérêt ou biens public. Au contraire, cette interdiction limite la capacité du public à accéder à des informations alternatives et à contrer la possibilité de former l’opinion publique sur des questions d’une importance extrêmement importantes. »
L’organisation explique que cet objectif est évident de la note explicative au projet de loi, qui stipule que «les informations disséminées par les diffuseurs ont un degré élevé de crédibilité et peuvent avoir un impact significatif sur la formation de l’opinion publique, il est donc nécessaire de limiter, par la législation, la réception par les diffuseurs de financement des États étrangers.
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Les radiodiffuseurs seront interdits de recevoir un financement direct ou indirect des entités étrangères, que ce soit sous forme d’argent ou d’autres actifs importants.
«Selon les représentants des chaînes de télévision à l’esprit critique, la part du financement étranger dans leurs revenus est actuellement faible. Cependant, dans le contexte d’une répression accrue par le gouvernement, le financement étranger peut devenir une source importante pour maintenir leur viabilité opérationnelle.
Parallèlement à d’autres restrictions, l’établissement des obstacles aux radiodiffuseurs des médias dans ce domaine démontre clairement la tentative du Parti de rêve géorgien d’affaiblir et de limiter les médias de l’esprit critique, dont les activités mettent en lumière la situation désastreuse du pays et les violations de masse des droits de l’homme, « L’instruction SJC se lit
Enfin, en vertu des modifications initiées par le troisième projet de loi, les mots «genre», «identité de genre» et «diversité de genre» devraient être exclus de la «loi de la radiodiffusion». De plus, ces modifications permettent efficacement aux radiodiffuseurs de diffuser des matériaux qui incitent à la haine en fonction de l’identité de genre ou de genre.
Selon la version actuelle de la «loi de la radiodiffusion», il est interdit aux radiodiffuseurs de diffuser des programmes ou des publicités qui incitent à la violence ou à la haine contre une personne ou un groupe basé sur le handicap, la religion, les croyances ethniques ou sociales, le sexe, le sexe, l’identité de genre, la nationalité, la race, la religion ou les croyances, l’orientation sexuelle, la couleur de la peau, les traits génétiques, les nrères, les naissances ou les autres opinions, ou appartenant à un statut de minorité, de nrères, de nrères, de nrères ou d’âge.
Les modifications proposées excluraient les termes «genre» et «identité de genre» de cette disposition, ce qui signifie qu’il serait permis par exemple de diffuser des programmes incitant à la haine en fonction de l’identité de genre ou de genre.
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MP Archil Gorduladze: « Nous continuerons à travailler sur la réglementation des médias en ligne. »
«Dans le contexte du renforcement du régime autoritaire dans le pays, de l’effondrement des institutions publiques et des violations généralisées des droits de l’homme, de l’existence d’espaces libres, au-delà du gouvernement, prend une importance particulière. Un tel exemple de cet espace est les médias critiques, qui, malgré de nombreux obstacles, exposent les crimes commis par le gouvernement, la répression à grande échelle et les violations brutes des droits de l’homme.
Les initiatives du parti au pouvoir contre les médias démontrent que le gouvernement tente d’augmenter la pression sur les médias de l’esprit critique et de supprimer les espaces libres restants du pays pour consolider davantage son pouvoir autoritaire »,» Le SJC conclut.