Le Service de sécurité de l’État géorgien (SSG) a ouvert une enquête au titre de l’article de sabotage après la diffusion d’une chaîne de télévision pro-gouvernementale. Imédi n’a pas pu diffuser pendant environ 45 minutes.
Lundi soir, Imédi ont rapporté sur Facebook que leur diffusion avait été « soudainement interrompue (à 17h48) pendant environ 45 minutes pour une raison inconnue ».
Leur déclaration souligne qu’ils n’excluent pas la possibilité que le dysfonctionnement soit un « acte criminel contre la chaîne », et ont donc contacté les forces de l’ordre.
Par la suite, le SSG a annoncé qu’il ouvrait une enquête au titre de l’article de sabotage, défini comme « l’entrave au fonctionnement normal d’un État ou d’une autre entreprise, institution, organisation ou service dans le but d’affaiblir la Géorgie ». Ce délit est passible d’une peine de deux à quatre ans de prison.
Le communiqué de la SSG note également que la diffusion a été interrompue pour deux autres sociétés : Maestro et GDS — tous deux appartenant à Imédila société mère de TeleImedi.
De telles enquêtes sont rares, tout comme les interruptions de diffusion de ce type sont rares.
En février, le parti d’opposition TV Pirveli a rapporté que son principal câble à fibre optique avait été endommagé dans des circonstances peu claires, coupant les connexions entre son studio et les unités de diffusion externes. À l’époque, la chaîne avait déclaré qu’elle attendait plus de détails de la part du fournisseur de services quant à savoir si le câble avait été endommagé ou délibérément coupé, mais aucune information n’a suivi.