Note de l’éditeur : cet article a été mis à jour pour refléter le fait que l’ambassade de Pologne a déclaré que des couteaux n’avaient pas été utilisés lors de l’attaque.
Plusieurs gardes-frontières polonais ont été attaqués par des assaillants à Tbilissi, ce qui a entraîné l’hospitalisation de deux d’entre eux, grièvement blessés, qui ont nécessité une intervention chirurgicale. Les gardes auraient été attaqués à coups de tiges de métal.
La nouvelle a été rapportée pour la première fois jeudi par le porte-parole des gardes-frontières polonais, Andrzej Juźwiak. Le ministre polonais de l’Intérieur, Marcin Kierwiński, a ajouté plus tard que les gardes-frontières étaient en Géorgie dans le cadre d’une opération visant à expulser de Pologne 10 ressortissants géorgiens et neuf Pakistanais.
Selon les gardes-frontières polonais, la majorité des 10 ressortissants géorgiens avaient commis des crimes alors qu’ils se trouvaient en Pologne, tandis que les Pakistanais ne disposaient pas des documents appropriés. Il s’agit de la onzième opération de retour cette année menée par des agents de la Direction des étrangers de l’état-major des gardes-frontières, en coopération avec Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes.
Kierwiński a déclaré que l’attaque avait été menée par des habitants de Tbilissi et s’était produite alors que les officiers polonais se trouvaient dans la ville après la fin de leur mission. Il a ajouté que les assaillants avaient déjà été appréhendés par les autorités géorgiennes.
Le ministère géorgien de l’Intérieur a publié séparément une déclaration sur l’incident, affirmant que deux individus, identifiés uniquement comme SJ et EG, avaient été arrêtés en relation avec ce crime. Tous deux avaient été reconnus coupables de crimes graves dans le passé, a indiqué le ministère.
Selon le ministère, les deux individus avaient affronté les policiers polonais dans un restaurant, au cours duquel EG les avait agressés avec un « objet contondant ». Le ministère a ajouté que les assaillants ont ensuite fui les lieux avant d’être arrêtés par la police le lendemain.
Ni les responsables polonais ni le ministère géorgien de l’Intérieur n’ont fait de commentaires sur l’existence d’un lien possible entre la mission d’expulsion et l’agression.