Selon Radio Free Europe/Radio Liberty, les responsables de l’UE ont, pour la première fois, discuté d’une proposition du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) visant à imposer des sanctions à deux chaînes géorgiennes pro-gouvernementales – Imedi et POSTV. Bruxelles accuse les chaînes de diffuser de la propagande russe.
Les sanctions proposées devraient inclure des interdictions de voyager pour les propriétaires, des gels d’actifs et la suspension de leurs licences de diffusion au sein de l’UE.
Ces mesures seraient mises en œuvre dans le cadre du cadre européen établi l’année dernière pour contrer les activités hybrides de la Russie.
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« Imedi TV est considérée comme l’une des chaînes les plus populaires en Géorgie et appartient à l’homme d’affaires Irakli Rukhadze, qui fait déjà l’objet de sanctions de la part de la Lituanie et de l’Ukraine. Transparency International a déjà présenté la preuve que la chaîne est financée par Bidzina Ivanishvili, le fondateur du parti au pouvoir, le Rêve géorgien. « Radio Free Europe/Radio Liberty a rapporté.
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Plus d’une centaine de citoyens géorgiens figurent déjà sur les listes de sanctions occidentales.

Radio Free Europe/Radio Liberty rapporte qu’en janvier 2025, le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) a également tenté d’imposer des sanctions aux députés géorgiens et aux hauts responsables du ministère de l’Intérieur à la suite des élections législatives de 2024 et de la répression des manifestations, mais l’initiative a été bloquée par la Hongrie et la Slovaquie.
« Cette fois, ces deux pays, ainsi que la Belgique, l’Italie et la Grèce, restent sceptiques. Ils expriment leur opposition aux sanctions, invoquant les restrictions à la liberté d’expression et le risque de deux poids, deux mesures.
Les pays baltes, la Pologne, les Pays-Bas et la République tchèque soutiennent ces mesures. En septembre, la République tchèque avait déjà imposé des sanctions nationales au vice-ministre géorgien de l’Intérieur Alexander Darakhvelidze, à trois juges et à un procureur.
Le service juridique de l’UE a noté que les preuves présentées par le SEAE n’établissent pas encore un lien suffisant entre Imedi, POSTV et les autorités russes, et Bruxelles continuera donc à rassembler des documents supplémentaires. dit l’article.
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Selon le ministère tchèque des Affaires étrangères, qui a soumis la proposition au cabinet, ces individus sont responsables de la répression violente des manifestations en 2024-2025.

Selon Radio Free Europe/Radio Liberty, la Finlande, l’Allemagne, la Slovénie et la Suède ont déjà exprimé leur volonté de soutenir les sanctions, tandis que la Bulgarie, la France et la Roumanie envisagent d’étudier la question plus en profondeur avant de prendre une décision.