OSCE sur la version de Géorgie de Fara
L’OSCE a exprimé sa préoccupation face à la loi sur les agents étrangers de Géorgie, modélisé par la loi sur l’enregistrement des agents étrangères (FARA), avertissant son impact négatif potentiel sur la société civile.
Dans sa déclaration, l’organisation note que si le projet de loi géorgien est inspiré par Fara, la loi américaine comprend des garanties juridiques qui empêchent la stigmatisation injuste des acteurs de la société civile – des garanties qui sont absentes de la version géorgienne.
La nouvelle loi vise à remplacer la loi de «transparence de l’influence étrangère» adoptée l’année dernière. L’OSCE avertit que la «loi sur l’enregistrement des agents étrangers» proposait des restrictions encore plus importantes sur les droits à la liberté d’association, à l’assemblée pacifique et à l’expression.
L’organisation exhorte le gouvernement de rêve géorgien à reconsidérer la législation.
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Experts: « Ce qui compte, c’est d’où vient la loi, mais qui l’applique. »
Que dit la déclaration de l’OSCE?
● La loi nouvellement adoptée vise à remplacer la «loi sur la transparence de l’influence étrangère» adoptée l’année dernière, au milieu des inquiétudes qu’il entraverait les droits à la liberté d’association, à l’assemblée pacifique et à l’expression. La loi, ainsi que d’autres initiatives législatives récentes, pourraient réduire davantage les activités des organisations de la société civile et des défenseurs des droits de l’homme en supprimant les garanties nécessaires pour effectuer leur travail;
● (La loi) cherche à s’assurer que les entreprises privées ou les organisations à but non lucratif participant aux efforts de plaidoyer ou de lobbying au nom d’un registre de puissance étrangère auprès des autorités et que ces informations sont rendues publiques;
● L’importation de la législation d’un pays à un autre doit toujours être approchée avec prudence et doit être considérée dans le contexte du cadre institutionnel et juridique national plus large;
● Bien que la réglementation des activités de lobbying soit un outil important pour assurer la transparence et l’intégrité de la prise de décision publique et prévenir la corruption, elle doit respecter ces droits et ne pas porter atteinte à la participation politique et publique;
● Tous les États participants de l’OSCE se sont engagés à maintenir les droits à la liberté d’assemblage, d’association et d’expression en droit et en pratique. Ils ont également reconnu l’importance de la société civile pour la promotion des droits de l’homme, de la démocratie et de l’état de droit.
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«Si la loi du rêve géorgien était vraiment identique à celle américaine, elle ne s’appliquerait pas aux organisations indépendantes», explique Brachveli.
La version de Géorgie de Fara a été signée par Mikheil Kavelashvili – le président nommé par Georgian Dream – et publié dans le législatif Herald of Georgia le 1er avril 2025. La loi devrait entrer en vigueur 60 jours après la publication.
La «loi sur l’enregistrement des agents étrangers» a été critiquée pour avoir ciblé et restreint le travail de la société civile et des médias. Son application sera supervisée par le Bureau anti-corruption. Les violations de la loi portent des sanctions allant des amendes à jusqu’à cinq ans de prison.