Résolution de rythme sur la Géorgie
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (PACE) a adopté une résolution critique sur la Géorgie par vote majoritaire. La résolution condamne fermement le recul continu du pays sur la démocratie et appelle le gouvernement à se conformer aux recommandations décrites dans les résolutions précédentes, qui ne sont pas traitées.
Entre autres préoccupations, l’Assemblée regrette qu’en dépit de la décision d’approuver les titres de compétences de la délégation de Géorgie, tous ses membres se sont retirés et ont refusé de s’engager dans le dialogue. En conséquence, la Géorgie n’est actuellement pas représentée en rythme. L’Assemblée a souligné que la participation avec des informations d’identification approuvées n’est pas un choix, mais une obligation.
Le 30 janvier 2025, le Conseil de l’Europe a adopté une résolution sévère sur la Géorgie, après quoi les représentants du parti de rêve géorgien ont annoncé leur retrait des activités de rythme.
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Dans sa nouvelle résolution, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe:
- Appels sur le gouvernement géorgien de libérer immédiatement des prisonniers politiques et de lancer un processus inclusif impliquant toutes les parties prenantes – le parti au pouvoir, l’opposition et la société civile – dans le but de lutter contre les violations identifiées lors des élections antérieures et la préparation des élections véritablement démocratiques dans les prochains mois.
- Expression Le regret des récents amendements au Code électoral concernant les élections locales, qui, selon la Commission de Venise, pourrait renforcer la position du parti au pouvoir, saper le pluralisme politique et violer le principe du suffrage égal. L’Assemblée demande l’abrogation de ces changements et insiste sur le fait que les limites du district électoral soient tracées par un organisme indépendant et impartial basé sur des critères juridiques clairs.
- Voix Concernant les récentes modifications des règles parlementaires qui simplifient la nomination des membres à la Commission électorale centrale sans consulter la société civile, sapant ainsi l’indépendance de l’administration électorale.
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- Reconnaître Les conclusions du Congrès des autorités locales et régionales à partir du 26 mars 2025, qui confirment que de graves problèmes demeurent dans le pays, menaçant le processus démocratique et les droits de l’homme, et appelle à la création urgente de conditions nécessaires aux élections démocratiques.
- Expression Concernant la décision de la Commission électorale centrale de restreindre considérablement les droits des observateurs le jour du scrutin, ce qui affecte la légitimité des élections et sape la confiance du public.
- Condamner L’utilisation continue des arrestations, la persécution judiciaire et la détention prolongée préalable au procès contre les manifestants, les journalistes et les dirigeants de la société civile – y compris les affaires pénales contre le Georgia Solidarity Fund et la congélation de ses actifs.
- Entraves La libération de tous les manifestants détenus et recommande que le CPT (Comité européen pour la prévention de la torture) visite les installations où ils se déroulent.
- Expression Alarme sur les rapports de torture et le mauvais traitement des détenus lors des manifestations, et appelle à une enquête complète et transparente sur de tels incidents.
- Est profondément concerné Par le cas du chef de l’opposition Elene Khoshtaria, qui a été dépouillé de force par des policiers après avoir été détenu.
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- Condamner Les modifications du Code d’infractions administratives, adoptées sans consultation, qui restreignent la liberté d’assemblage et d’expression. L’Assemblée appelle à l’abrogation de ces modifications et d’une nouvelle loi à repêcher en fonction des normes européennes.
- Notes La détérioration de l’environnement médiatique: dans l’indice de liberté de la presse 2024, la Géorgie est passée de la 77e à la 103e place. L’Assemblée exprime ses inquiétudes concernant les restrictions sur le financement étranger pour les médias et l’expansion des pouvoirs de la Commission nationale des communications.
- Est concerné par des rapports d’intimidation et de répression des fonctionnaires critiques envers le gouvernement, ainsi que par de nouvelles lois qui affaiblissent les protections des fonctionnaires et obstruent l’enregistrement d’un syndicat indépendant.
- Soutien le comité des ministres du Conseil de la résolution de l’Europe dans le cas de Identique et autres c. Géorgie et appelle l’abrogation de la loi sur les «valeurs familiales et la protection des mineurs», ce qui viole la Convention européenne sur les droits de l’homme.
- Condamne fortement La loi sur «l’enregistrement des agents étrangers», ce qui, selon l’Assemblée, aura un impact néfaste sur la société civile et ressemble étroitement à la loi précédemment rejetée sur la transparence de l’influence étrangère.
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- Appels Pour l’abrogation des lois qui excluent les ONG et autres parties prenantes du processus législatif et des nominations aux postes clés de l’État, notamment la Commission électorale centrale, le bureau du procureur et les organismes judiciaires.
- Condamner La création d’une commission parlementaire pour enquêter sur les activités de l’ancien gouvernement du Mouvement national uni (UNM) et son expansion pour couvrir les années suivantes – une décision de l’assemblée pourrait conduire à la poursuite pénale des politiciens et des militants.
- Est particulièrement concerné par l’intention du parti au pouvoir d’interdire le «UNM collectif» et tous les groupes politiques affiliés. L’Assemblée est également alarmée par l’invocation des anciens membres de la délégation de Géorgie au rythme pour interroger leur soutien à la résolution 1633 (2008) sur les conséquences de la guerre entre la Géorgie et la Russie.