Les nouveaux ambassadeurs de Géorgie à l'école de la diplomatie française
jeudi 23 septembre 2004, par Mirian Méloua
Les 1er et 2 Septembre 2004, le ministère des affaires étrangères de Géorgie a réuni treize nouveaux ambassadeurs à Tbilissi, avant leur prise de fonction de l'étranger.
Il s'agissait de :
Davit Apsitaouri (Lituanie, Lettonie et Estonie),
Lévan Assatiani (Iran),
Zourab Béridzé (Roumanie et Moldavie),
Teimouraz Charachénidzé (Bulgarie),
Natia Djaparidzé (France et UNESCO),
Zaour Gamsakhourdia (Slovaquie et Slovénie),
Konstantiné Jgenti (Autriche et Hongrie),
Lasha Jvania (Israël),
Zaza Kandélaki (Pologne),
Grigol Mgaloblichvili (Turquie),
Ekatériné Mikadzé (Jordanie, Liban, Arabie Saoudite, Koweit et Emirats Arabes Unis),
Valéri Tchétchélachvili (Russie),
Davit Zankaliani (Ouzbékistan et Tadjikistan).
Mme Salomé Zourabichvili s'était engagée en mai dernier à déployer le nouveau dispositif diplomatique de la Géorgie d'ici octobre. Le pari est tenu, malgré le peu de réserve de jeunes diplomates dont dispose la Géorgie et malgré une activité personnelle intense : déplacements à l'OSCE à Vienne le 18 août, en Bulgarie les 10 et 11 septembre, à la Commission de l'Union Européenne à Bruxelles le 14 septembre, aux Nations Unies et pour entretien avec le ministre russe des affaires étrangères Serguei Lavrov à New York le 21 septembre.
Le Parlement géorgien lui a débloqué un budget exceptionnel afin de couvrir les dettes accumulées ces dernières années par les ambassades de Géorgie, dont auprès des Nations Unies. Le droit de vote y avait été "supprimé" le 30 juin 2004.
Les leçons apprises par leur ministre au Quai d'Orsay et dans ses différents postes successifs (Etats-Unis, Bruxelles) en termes économiques, culturels et relationnels seront certainement utiles à ces nouveaux promus.
Leurs missions sont particulièrement délicates, dans un contexte diplomatique où la Géorgie a besoin de la communauté internationale afin de faire avancer la Russie "autrement" dans la résolution des conflits ossètes et abkhazes.
Nul doute qu'en qualité de ministre des affaires étrangères, Mme Salomé Zourabichvili a donné aux nouveaux ambassadeurs les directives politiques qu'elle avait établies avec le président géorgien. Il est probable qu'en qualité d'ancien ambassadeur de France, formée à l'école diplomatique française, elle les ait aussi conseillé sur le plan technique.
M.M.
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