Sanctions contre des responsables géorgiens
« Nous nous attendons à ce que 1 000 à 2 000 fonctionnaires géorgiens et les membres de leurs familles perdent l’accès sans visa à l’Union européenne. On ne peut pas assister à la Fashion Week de Paris alors que le peuple géorgien est confronté à de telles difficultés,» a déclaré Nacho Sánchez Amor, coordinateur du groupe de politique étrangère du Parlement européen, dans une interview à TV Pirveli.
Il a ajouté que des sanctions visant une poignée de hauts responsables n’amélioreraient pas la situation. Au lieu de cela, il a plaidé pour une liste complète comprenant des hommes politiques, des membres du pouvoir judiciaire et du parquet, ainsi que des dirigeants du parti au pouvoir, le Rêve géorgien.
La Commission de Venise exhorte les autorités géorgiennes à abroger les lois interdisant le financement étranger
Selon la commission, ces lois pourraient être utilisées à des fins d’abus politiques
Ce que Sanchez Amor a dit
« À mon avis, les sanctions devraient cibler non seulement les plus hauts responsables, mais également ceux qui persécutent les manifestants et les défenseurs de la démocratie. Pour moi, cela inclut non seulement les hommes politiques, les hauts responsables de la justice et du parquet, mais également les hauts responsables du système pénitentiaire.
Je pense que ces mesures devraient toucher leurs cercles. Il est douloureux de voir des membres des familles de personnes liées aux kleptocrates au pouvoir – des gens qui détruisent le pays – assister à la Fashion Week de Paris. C’est insupportable.
Vous ne pouvez pas assister à la Fashion Week de Paris en affichant les avantages que vous tirez du fait d’appartenir à la famille d’un homme politique, alors que le peuple géorgien endure ces épreuves. Les manifestants reçoivent des amendes à maintes reprises, tandis que ces individus profitent de la richesse du pays et vivent dans le luxe à travers l’Europe. Cela doit cesser. Les sanctions ne seront efficaces que si elles sont globales.
Nous attendons de la Commission européenne qu’elle prépare une longue liste. Je ne sais pas si elle comptera 1 000 ou 2 000 personnes, mais l’essentiel est que la liste soit vraiment longue.»
Un responsable européen : « Les Géorgiens courent un danger s’ils expriment leurs opinions »
Kaisa Olongren : « Nous devons soutenir ceux qui veulent rejoindre l’UE »
Sanctions contre des responsables géorgiens
