700 fonctionnaires géorgiens limogés
Selon un rapport de Transparency International Georgia (TI), la répression politique contre les fonctionnaires est devenue une tactique clé dans les efforts de Georgian Dream pour supprimer le mouvement de protestation dans le pays. TI affirme que les licenciements à motivation politique ont affecté environ 700 employés dans des dizaines d’institutions publiques.
Depuis décembre 2024, Georgian Dream a introduit quatre cycles de modifications répressives à la loi sur la fonction publique, note l’organisation. Ces changements ont considérablement affaibli les protections juridiques des fonctionnaires et effectivement démantelé les réformes de la fonction publique qui avaient été mises en œuvre sur plusieurs années avec le soutien des organisations internationales – et ont été une condition clé pour l’intégration de la Géorgie dans les structures européennes.
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Rapport de Transparency International:
● Les répressions ont affecté environ 700 employés dans des dizaines d’institutions d’État.
Depuis décembre 2024, selon des informations incomplètes, environ 700 fonctionnaires ont été rejetés de diverses agences pour des motifs politiques. The largest number of employees were dismissed from the following structures: the Ministry of Defense, Tbilisi City Hall and its subordinate LEPLs the National Agency of Public Registry, the Justice House, the National Probation Agency, the Central Election Commission, the Sighnaghi, Lagodekhi, and Adigeni municipalities, the Ministry of Finance and Economy of Ajara, the Department of Tourism and Resorts of Ajara, the High Council of Justice of Géorgie, l’administration gouvernementale, le service de protection des données personnelles. Deux institutions ont été fermées: le Centre de recherche parlementaire et le Bureau de la fonction publique.
Dans ces agences, principalement en raison de la réorganisation, de l’expiration de contrats ou d’autres raisons officielles, les employés qui ont signé des déclarations de protestation contre la suspension de l’intégration européenne ou ont ouvertement exprimé leur position critique envers les politiques gouvernementales ont été rejetées ou retirées de leurs positions.
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● Les modifications de la loi sur la fonction publique ont supprimé les principales protections juridiques pour les fonctionnaires.
- Aucune justification légale n’est requise pour le rejet des gestionnaires de niveau intermédiaire, et ils recevront un préavis de licenciement de trois jours;
- La règle de nomination à des postes importants sans concurrence a été rétablie;
- La règle de réorganisation a été simplifiée et même si une personne est rejetée illégalement en raison de la réorganisation, un seul mois de salaire manqué sera payé;
- Les personnes dans le service diplomatique ne seront plus considérées comme des fonctionnaires nommées à vie et seront licenciées après le licenciement d’un ministre.
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● Les changements juridiques répressifs ciblent les espaces créatifs et académiques
Le changement législatif prive les équipes artistiques de théâtres professionnels de la possibilité de participer à la sélection du directeur de théâtre, et les administrateurs seront nommés et rejetés par le ministre ou le maire à leur discrétion.
Les fonctionnaires ne pourront s’engager dans des activités scientifiques, pédagogiques et artistiques qu’avec le consentement écrit du chef de l’institution concernée.
700 fonctionnaires géorgiens limogés