La Géorgie évitera les forums de Davos et de Munich
En 2025, pour la première fois de son histoire d’indépendance, la Géorgie manquera à la fois le Forum économique de Davos et la Conférence de Munich sur la sécurité.
Cela a été rapporté par l’administration du gouvernement du Rêve géorgien.
Le communiqué indique qu’aucune invitation n’a été reçue d’aucun des forums, mais les autorités de Georgian Dream «De toute façon, je n’avais pas l’intention de participer à ces forums.«
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Le Forum économique de Davos se déroulera en Suisse du 20 au 24 janvier, avec la participation de 60 chefs d’État et représentants de 130 pays.
Le Conférence de Munich sur la sécurité est prévu du 14 au 16 février. En tant que forum international de premier plan, il rassemble chaque année plus de 450 chefs d’État, ministres, dirigeants d’organisations internationales, dirigeants d’entreprises, représentants des médias et d’ONG. La conférence vise à favoriser la confiance entre les nations et à promouvoir la résolution pacifique des conflits. Il sert également de plateforme pour des dialogues ouverts et informels sur les questions de sécurité.
Selon l’ancien ministre géorgien de la Défense Tina Khidashelila communauté internationale tourne le dos au gouvernement géorgien, refusant de reconnaître sa légitimité. Selon Khidasheli, c’est la raison pour laquelle les représentants géorgiens n’ont tout simplement pas été invités à Davos ou à Munich.
Il n’y a pas encore de confirmation officielle que la Géorgie n’a pas été invitée à ces événements.
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Le gouvernement du Rêve géorgien s’est en effet heurté à un rejet tant au niveau national qu’international. Depuis plus d’un mois et demi, des manifestations de masse se poursuivent en Géorgie en raison du départ du gouvernement de sa trajectoire déclarée vers l’intégration européenne.
Le 27 décembre, les États-Unis ont imposé des sanctions financières à Bidzina Ivanishvili, fondatrice et présidente honoraire de Georgian Dream, dans le cadre d’un nouveau paquet de sanctions contre la Russie.
Plus de 110 responsables géorgiens et membres de leurs familles se sont vu interdire l’entrée aux États-Unis.
Des centaines de citoyens géorgiens titulaires d’un passeport diplomatique ne pourront plus voyager sans visa vers les pays de l’UE.
Six personnes ont été ajoutées à la liste Magnitski, les soumettant à de strictes sanctions financières.
Plus de 40 personnes font l’objet de sanctions de la part des États baltes, une vingtaine de sanctions personnelles de la part de l’Ukraine, neuf de l’Allemagne et cinq du Royaume-Uni.
De nombreux responsables géorgiens font simultanément l’objet de multiples sanctions. Par exemple, le ministre de l’Intérieur et le vice-Premier ministre Vakhtang Gomelaouri apparaît sur les listes de sanctions de plusieurs pays, dont la liste Magnitski.
La Géorgie évitera les forums de Davos et de Munich