III) Les émigrations géorgiennes vers la France : début du XXème siècle
vendredi 20 janvier 2012, par Mirian Méloua
Troisième partie du Dossier : les émigrations géorgiennes vers la France au XXème et au XXIème siècles (2012)
Le début du XXème siècle
Nombreux furent les fils de famille, les peintres ou les aventuriers géorgiens à partager le renouveau intellectuel de Paris, et plus particulièrement à Montparnasse.
Les écrivains Mikhaïl Djavakhichvili (1880-1937) et Léo Chenguélia (1884-1963), le poète Paolo Iachvili (1893-1937), les peintres David Kakabadzé (1889-1952), Lado Goudiachvili (1896-1980) et Eléné Akhvlédiani (1901-1975) sont de ceux-là.
Il convient de citer également les réfugiés qui fuient la police secrète du tsar, l'Okhrana, et qui résident ponctuellement ou plus définitivement en France, comme les sociaux fédéralistes Artchil Djordadzé et Georges Dekanozichvili.
Le plus célèbre d'entre eux est certainement Joseph Davrichachvili, pilote de chasse dans l'aviation française durant la Ière guerre mondiale (Davri), membre des services de contre-espionnage français, écrivain sous le nom de Jean Violan et de Joseph Davrichewy et amant tumultueux de Marthe Richard,
Voir :
Les artistes géorgiens à Paris au temps des "Années Folles"
Géorgie et France : Georges Dékanozichvili (1867-1910), ingénieur et homme politique
Géorgie, Suisse et France : Joseph Davrichewy (1882-1975), révolutionnaire, aviateur, agent de contre-espionnage et écrivain.
Durant la Ière Guerre mondiale, le tsar Nicolas II envoie en France un régiment de l'armée impériale russe afin d'aider la France à soutenir l'assaut de l'Allemagne. Parmi ces troupes figurent un certain nombre de Géorgiens, combattants en première ligne à Verdun. En 1918, ils retournent en Géorgie : quelques-uns restent en France, Michel Tsagarelli est de ceux-là.
Retour à Dossier : les émigrations géorgiennes vers la France au XXème et au XXIème siècles (2012).
[ Imprimer cet article ] [ Haut ]
|