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IV) Les émigrations géorgiennes vers la France : années 1920 et 1930


mardi 22 mai 2012, par Mirian Méloua

Quatrième partie du Dossier : les émigrations géorgiennes vers la France au XXème et au XXIème siècles (2012).

-  La Conférence de la Paix de Paris

-  La Légation géorgienne en France et l'Office des réfugiés géorgiens
-  La reconnaissance « de jure » de la Ière République de Géorgie et l'invasion soviétique quelques semaines plus tard

-  Leuville-sur-Orge, point de ralliement

-  Des figures politiques, ou militaires, en exil

-  L'Association géorgienne en France

-  Une nouvelle vague d'émigration, après 1924

-  La Paroisse orthodoxe géorgienne Sainte Nino de Paris

-  Une intense activité politique en faveur de la cause géorgienne

-  Les activités clandestines soviétiques contre l'émigration géorgienne.

 

La Conférence de la Paix de Paris


La première délégation géorgienne de haut rang à fouler officiellement le sol français est conduite par Nicolas Cheidzé, président de l'Assemblée parlementaire provisoire, et Irakli Tsérétéli, ministre plénipotentiaire, en janvier 1919 : l'un et l'autre avaient exprimé, à Pétrograd et à Tiflis, durant la Ière guerre mondiale, leur position en faveur du maintien aux côtés des Britanniques et des Français.

La délégation vient tenter de faire reconnaître « de jure » la Ière République de Géorgie à la Conférence de la Paix de Paris, auprès des vainqueurs, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l'Italie.

Nicolas Cheïdzé est porteur d'une proposition confidentielle : la Ière République de Géorgie sollicite le protectorat de la Grande-Bretagne -ou celui de la France-, le gouvernement géorgien verrait ses pérogatives ramenées aux affaires intérieures.

La proposition est refusée par Lloyd George et par Georges Clémenceau. Seule une reconnaissance « de facto » est obtenue.

Voir :

-  Géorgie, Russie et France : Nicolas Cheïdzé (1864-1926), homme d'État russe et géorgien

-  Géorgie, Russie, France et Etats-Unis : Irakli Tsérétéli (1881-1959), homme d'État.

 

La Légation géorgienne en France et l'Office des réfugiés géorgiens


L'ouverture d'une Légation géorgienne à Paris préfigure l'instauration d'une ambassade en France. La Légation est placée sous l'autorité d'Akaki Tchenkéli, ministre plénipotentiaire pour l'Europe occidentale.

Quelques jours plus tard, en février 1921, les armées de la Russie soviétique envahissent le territoire géorgien : la Légation devient l'une des rares délégations diplomatiques encore sous contrôle du gouvernement en exil. Elle prend en charge les questions consulaires relatives aux exilés géorgiens : Sossipatré Assathiany en est le Premier secrétaire.

En 1933, la Légation géorgienne est fermée après la reconnaissance de l'URSS par la République française ; un Office des réfugiés géorgiens en France est créé. En 1942, l'Office est fermé à son tour ; le ministère des Affaires étrangères de Vichy crée un Bureau des apatrides avec une délégation à Paris ; en parallèle l'occupant allemand crée un Office des réfugiés caucasiens et confie la section géorgienne à Sacha Korkia, un émigré géorgien ayant vécu en Allemagne. En 1945, les autorités françaises rétablissent les Offices de réfugiés. En 1947, ils passent sous le pilotage de l'Organisation internationale pour les réfugiés (OIR) créée par les Nations unies. En 1952, naît l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).

Sossipatré Assathiany est de tous ces combats. En 1941 et 1942, il est en première ligne, avec Sacha Korkia et Joseph Eligoulachvili, pour sauver de la déportation 243 familles juives originaires de Géorgie, mais aussi d'Espagne, des Balkans, d'Iran et du Turkménistan après avoir "géorgianisé" leurs noms.

Voir :

-  La Légation géorgienne en France, l'Office des réfugiés géorgiens et l'OFPRA

-  Géorgie et France : Akaki Tchenkéli (1874-1959), homme d'Etat transcaucasien

-  Géorgie, Turkestan, Suisse, Ukraine, Roumanie et France : Sossipatré Assathiany (1876-1971), directeur de l'Office des réfugiés géorgiens

-  Géorgie et France : Joseph Eligoulachvili (1890-1952), figure de la communauté juive.

 

La reconnaissance « de jure » de la Ière République de Géorgie et l'invasion soviétique quelques semaines plus tard


Le 27 janvier 1921, une lettre d'Aristide Briand, ministre des Affaires étrangères de la République française, envoyée à Evguéni Guéguétchkori, ministre des Affaires étrangères de la Ière République de Géorgie, officialise la reconnaissance « de jure » de la Géorgie par les puissances alliées.

Quelques semaines plus tard les armées de la Russie soviétique envahissent le territoire géorgien.

En mars 1921, le Parlement géorgien réuni à Batoumi sous la présidence de Nicolas Cheidzé vote une résolution demandant au gouvernement de Noé Jordania de poursuivre la lutte à l'étranger.

Voir

-  Géorgie et France : Evguéni Guéguétchkori (1881-1954), homme d'Etat transcaucasien

-  Géorgie, Suisse et France : Noé Jordania (1868-1953), président des 2e et 3e gouvernements de la Ière République.

 

Leuville-sur-Orge, point de ralliement


Après un temps d'exil à Constantinople, le gouvernement, les chefs de file de la majorité et de l'opposition, rejoignent la France et constituent un point de ralliement dans une propriété acquise à Leuville-sur-Orge, à 25 kilomètres au sud de Paris.

Namétia et Valodia Gogouadzé en sont les « gardiens » durant plusieurs décennies.

Voir :

-  Géorgie et France : Vladimer Gogouadzé (1880-1954), commandant de trains blindés

-  Leuville-sur-Orge (91) et la Géorgie, une histoire commune : livret disponible.

Sept cents Géorgiens s'établissent en région parisienne, parfois après une étape dans d'autres pays comme la Turquie, la Pologne ou l'Allemagne. L'implantation est provisoire, le retour au pays ne saurait tarder.

 

Des figures politiques, ou militaires, en exil


Des figures politiques comme Rajden Arsénidzé, David Charachidzé, Nicolas Cheïdzé, Evguéni Guéguétchkori, Noé Homériki, Noé Jordania, Guiorgui Jourouli, Constantiné Kandelaki, Spiridon Kedia, Grigol Ouratadzé, Samson Pirtskhalava, Noé Ramichvili, Ekvtimé Takhaïchvili, Akaki Tchenkéli, Irakli Tsérétéli, Noé Tsintsadzé ou des figures militaires comme le général Guiorgui Kvinitadzé se retrouvent en exil.

Voir :

-  La Ière République de Géorgie en exil en France

-  Géorgie et France : Rajden Arsénidzé (1880-1965), ministre

-  Géorgie, Suisse et France : David Charachidzé (1885-1935), député et journaliste

-  Géorgie, France et Géorgie : Noé Homériki (1883-1924), révolutionnaire et ministre de l'Agriculture

-  Géorgie et France : Constantiné Kandélaki (1883-1958), révolutionnaire et ministre

-  Géorgie et France : Spiridon Kédia (1884-1948), homme politique

-  Géorgie et France : Guiorgui Kvinitadzé (1874-1970), général

-  Géorgie et France : Grigol Ouratadzé (1880-1959), secrétaire d'Etat

-  Géorgie, France et URSS : Samson Pirtskhalava (1872 - 1952), vice-président de l'Assemblée constituante

-  Géorgie et France : Noé Ramichvili (1881-1930), président du 1er gouvernement de la Ière République

-  Géorgie, France et URSS : Ekvtimé Takhaïchvili (1863-1953), savant et homme politique .

 

L'Association géorgienne en France


Elle est fondée en 1922 et compte dix-sept présidents successifs à ce jour.

Voir :

-  L'Association géorgienne en France

-  Guiorgui Jourouli (1865-1951), ancien ministre, premier président de l'Association géorgienne en France

-  Wakhtang Hambachidzé (1872-1951), ancien président de l'Association géorgienne en France

-  David Skhirtladzé (1881-1965), ancien président de l'Association géorgienne en France

-  Yosseb Tsintsadzé (1889-1960), ancien président de l'Association géorgienne en France

-  Chalva Skamkotchaïchvili (1904-1949), ancien président de l'Association géorgienne en France

-  Chalva Abdoucheli (1889-1966), ancien président de l'Association géorgienne en France

-  Elissé Pataridzé (1896-1975), ancien président de l'Association géorgienne en France

-  Lévan Zourabichvili (1906-1975), ancien président de l'Association géorgienne en France

-  Victor Homériki (1910-1994), ancien président de l'Association géorgienne en France

-  Thamaz Naskidachvili, président de l'Association géorgienne en France de 1981 à 1986

-  Othar Pataridzé, président de l'Association géorgienne en France de 1986 à 1989

-  Serge Méliava (1937-2011), ancien président de l'Association géorgienne en France

-  Lia Vodé, présidente de l'Association géorgienne en France de 1992 à 1994

-  Nodar Odichélidzé, président de l'Association géorgienne en France de 1994 à 1997

-  Tariel Zourabichvili, président de l'Association géorgienne en France de 1997 à 2003

-  Guia Sardjvéladzé, président de l'Association géorgienne en France de 2003 à 2006

-  Othar Zourabichvili, président de l'Association géorgienne en France depuis 2006.

 

Une nouvelle vague d'émigration, après 1924


L'insurrection nationale -pilotée en partie à partir de Leuville-sur-Orge, avec un Etat-major militaire sur le territoire géorgien- échoue en août 1924. Au sein du Parti social démocrate ouvrier géorgien en exil, un courant avait émis des réserves à cette décision estimant que l'Armée rouge et la Tchéka étaient trop profondément implantés sur le territoire géorgien : il réunissait Nicolas Cheidzé et Irakli Tsérétéli, des anciens membres du Parlement et du gouvernement. Au final sept mille personnes sont fusillées, des dizaines de milliers sont déportées vers la Sibérie : le régime soviétique s'installe. Quelques centaines de combattants parviennent à fuir par la frontière turque et gagnent Marseille par voie maritime. Le « conjuré », héros national, Kakoutsa Tcholokhachvili est de ceux là, le jeune « insurgé » Georges Lomadzé également.

Devant ce « désastre national », et la répression bolchévique qui se poursuit, Nicolas Cheidzé se suicide le 7 juin 1926 à Leuville-sur-Orge : il est retrouvé ensanglanté, la gorge ouverte, par le jeune Victor Homériki, 16 ans, dont le père -retourné clandestinement en Géorgie afin de préparer l'insurrection nationale- a été exécuté et dont la mère a mis fin à ses jours après l'avoir appris.

Voir :

-  Géorgie et France : Kakoutsa Tcholokhachvili (1888-1930), héros national

-  Géorgie et France : Georges Lomadzé (1907-2005).

Au milieu des années 1920, la communauté géorgienne en France compte 1200 personnes selon la Préfecture de Police de Paris, dont plusieurs centaines en province. Elle est composée d'athées, d'agnostiques, de musulmans (souvent originaires de la région d'Adjarie), de juifs et de chrétiens orthodoxes (en majorité). La pratique religieuse tient parfois plus du lien social que de la foi.

La perméabilité de la frontière entre l'URSS et la Turquie permet jusqu'en 1930 à de jeunes géorgiens opposés à l'occupation soviétique d'émigrer. Les frères Nicolas (1902-1982) et David (1907-1994) Kouroulachvili, Alexandre Pantchoulidzé (1906-1992) font partie des derniers groupes qui s'échappent de la Géorgie par les chemins de contrebandiers.

 

La Paroisse orthodoxe géorgienne Sainte Nino de Paris


Elle est fondée en 1929. Selon le droit canon, elle est rattachée au Primat de Constantinople, par l'intermédiaire de l'Exarque pour l'Europe occidentale et du Nord -basé à Londres- jusqu'en 1977, par l'intermédiaire du Métropolite de France (et de l'Assemblée des Evêques orthodoxes de France) ensuite. Avant et après la IIème guerre mondiale, deux de ses recteurs, Grigol Péradzé et Elie Mélia, marquent la communauté. En 1993, le père Artchil Davrichachvili permet à la Paroisse Sainte Nino de renouer avec la tradition d'un recteur géorgien.

Voir :

-  La Paroisse orthodoxe géorgienne Sainte Nino de Paris

-  Géorgie, France et Pologne : le Père Grigol Péradzé (1899-1942)

-  Géorgie et France : le Père Elie Mélia (1915-1988)

-  France, Géorgie et France : Artchil Davrichachvili, archiprêtre de la Paroisse Sainte Nino de Paris depuis 1993

-  Dossier : la chrétienté orthodoxe en Europe (2010).

 

Une intense activité politique en faveur de la cause géorgienne


L'activité politique contre l'occupation soviétique de la Géorgie ne cesse ni en termes diplomatiques avec Akaki Tchenkeli et Evguéni Guéguétchkori, sous la direction de Noé Jordania, ni en termes d'actions clandestines avec le Mouvement Prométhée et le groupe Caucase.

Le groupe Caucase, soutenu et financé par l'Allemagne et le Japon, a pour objectif de faire retrouver l'indépendance des pays du Caucase par une défaite militaire de l'URSS. Le général Guiorgui Kvinitadzé en est l'un des leaders : des actions clandestines de renseignement et d'activation de cellules de résistance, décidées à Paris, sont menées sur le territoire géorgien à partir de l'Iran et de la Turquie. Le groupe Caucase disparaît le 23 août 1939 avec le pacte germano-soviétique.

Le Mouvement Prométhée, soutenu et financé par la Pologne de Pilsudski, a pour objectif de faire retrouver l'indépendance aux pays de l'URSS (Biélorussie. Ukraine, Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Nord Caucase) par une défaite militaire de Moscou. Des représentants du gouvernement social démocrate (sous l'impulsion de Noé Jordania) et un courant des nationaux démocrates géorgiens en exil en France y siègent. Des actions clandestines de renseignement et d'activation de cellules de résistance, décidées à Paris, sont menées sur le territoire géorgien à partir de l'Iran et de la Turquie. Le Mouvement Prométhée disparaît le 1er septembre 1939 avec l'invasion de la Pologne.

Voir :

-  Le groupe "Caucase" (1934-1939) et la confédération caucasienne

-  Le Mouvement Prométhée (1926-1939) et la confédération caucasienne

-  Géorgie, France et URSS : Chalva Bérichvili (1899-1988), agent secret.

Une multitude de publications, à caractère politique, est diffusée à partir du territoire français.

Pour l'obédience sociale démocrate peuvent être cités : « Notre Drapeau » -organe du Parti social démocrate sous la direction de Noé Jordania-, « La Lutte » (1924), puis « L'écho de la lutte » (1929), -revue mensuelle-, « La Pensée socialiste » -journal fondé par M. Mouskhelichvili-, « La jeunesse sociale démocrate », et différents autres bulletins publiés par les différents courants comme « Opozitsia » (Nicolas Cheidzé, puis Irakli Tsérétéli).

Pour l'obédience nationale démocrate peuvent être cités : « La Géorgie » (1924), puis « La Patrie » (1929), puis « La Sentinelle de Géorgie » -organe du Parti national démocrate sous la direction de Spiridon Kedia-, « Pour la Géorgie », « La nouvelle Ivérie » -jeunesse nationale démocrate-, et différents autres bulletins publiés par les différents courants.

« La Géorgie indépendante » et « Kavkassioni » sont édités par M. Gobetchia et Victor Nozadzé : sous un aspect littéraire et historique, elles n'en sont pas moins militantes.

 

Les activités clandestines soviétiques contre l'émigration géorgienne


Dès octobre 1924, le GPU -la police politique soviétique qui a succédé à la Tchéka- constitue une antenne à Paris sous la responsabilité d'un certain Piroumov : ses objectifs principaux sont l'infiltration et la désinformation de l'émigration géorgienne.

Selon les historiens ayant consulté les archives soviétiques récemment ouvertes, il y serait parvenu dans les limites de la guerre que se livraient en son sein l'Etat-major transcaucasien piloté par Moscou et la section géorgienne dirigée par Lavrenti Béria. Ces archives font état d'émigrés politiques géorgiens à Paris, « retournés » par les hommes de Piroumov et « neutralisés » par les hommes de Béria.

Au delà de l'infiltration et de la désinformation, le GPU se livre à l'action physique sur le territoire français. L'assassinat, à Paris, le 7 décembre 1930, de Noé Ramichvili, président du 1er gouvernement de la Ière République et ensuite ministre de l'Intérieur dans les deux gouvernements suivants, par Parmen Tchanoukvadzé, lui est communément attribué. En 1920, Noé Ramichvili, homme volontaire, n'avait pas hésité à faire arrêter les bolchéviks géorgiens cherchant à renverser la république : parmi les détenus figurait le jeune Lavrenti Béria, âgé de 21 ans, envoyé de Bakou à Tiflis en mission clandestine. En 1926, date du lancement du Mouvement Prométhée, Noé Ramichvili en avait été la cheville ouvrière côté géorgien. Pure coïncidence, Béria prend la responsabilité du GPU transcaucasien dans les premiers mois de 1931.

Cette activité de la police politique soviétique sur le territoire français, à dissocier de celle des services de renseignements militaires, s'est vraisemblablement poursuivie au moins jusqu'aux années 1950. Le décès « accidentel » de Datiko Erkoumaïchvili (1900-1957), tué par un véhicule automobile à l'arrêt des Phocéens Cars, au Jubilé, à Leuville-sur-Orge, posera question : il avait été avant la IIème guerre mondiale le seul agent infiltré par l'émigration sur le territoire géorgien à être revenu définitivement en France.

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