Zaharova sur la manifestation en Géorgie
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, commentant le rassemblement du 4 octobre à Tbilissi, a réitéré l’affirmation du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, selon laquelle le gouvernement géorgien était confronté à une tentative de renversement avec le soutien de l’Occident.
Zakharova a déclaré que « l’ingérence des acteurs occidentaux » dans les affaires intérieures de la Géorgie est alarmante.
Le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze a imputé les manifestations à Tbilissi à l’ambassadeur de l’UE et l’a appelé à « condamner fermement ce qui se passe ».
Kobakhidze a déclaré que le représentant de l’UE soutenait une « tentative annoncée de renverser l’ordre constitutionnel » en Géorgie.
« L’ingérence ouverte dans les affaires intérieures de la Géorgie d’un groupe bien connu d' »acteurs » occidentaux suscite de vives inquiétudes. Soutenues par l’UE et le gouvernement de Kiev, des personnalités de l’opposition liées au Mouvement national uni du citoyen géorgien Mikhaïl Saakachvili, condamné en Géorgie, ont ouvertement appelé au renversement des autorités légitimes.
Dans la soirée du 4 octobre, une tentative d’assaut a été menée contre l’un des bâtiments officiels du centre de Tbilissi. Tous les anciens « modèles » qui ont été activement testés dans différentes parties du monde ont été utilisés. dit Maria Zakharova.
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«Selon elle, les organisateurs du rassemblement visaient à établir en Géorgie un ‘régime fantoche’, subordonné à l’Occident, afin d’utiliser le pays pour une ‘nouvelle aventure’ contre la Russie.
‘L’objectif évident de cette provocation ratée était de mettre en œuvre un scénario de « Maïdan » en Géorgie, d’y installer un gouvernement fantoche, de soumettre entièrement la république à la volonté de l’Occident et de consolider sa position anti-russe.
Tout cela avait pour but d’utiliser la Géorgie pour de nouvelles aventures contre notre pays et de déstabiliser la situation aux frontières méridionales de la Russie. En bref, pour en faire un outil de confrontation géopolitique entre des mains étrangères.
Pendant ce temps, les intérêts fondamentaux du peuple géorgien sont cyniquement ignorés par ceux qui sont derrière ces révolutions de couleur, ces Maïdans et ces coups d’État. dit Zakharova.
Premier ministre géorgien : « Aucune organisation ni aucun État n’a condamné la tentative de renversement du gouvernement »
« De plus, l’Union européenne, l’OSCE/BIDDH et d’autres acteurs se sont même permis de faire des déclarations de nature opposée. »
Selon elle, Moscou recherche des relations « égales et mutuellement bénéfiques » avec les pays du Caucase du Sud :
‘Nous réaffirmons notre détermination inébranlable à établir des relations pacifiques, égales et mutuellement bénéfiques avec tous les pays du Caucase du Sud. Nous nous opposons à ce que la région devienne une arène pour une nouvelle confrontation tendue. Il est parfaitement clair que dans un tel scénario négatif, seules les forces extérieures mentionnées ont un intérêt, poursuivant uniquement leurs propres objectifs opportunistes..’
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Le 4 octobre, des élections municipales ont eu lieu en Géorgie, boycottées par une partie importante de l’opposition.
Certains citoyens, estimant que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, avait truqué les élections législatives du 26 octobre 2024, se sont également abstenus de voter. En conséquence, le taux de participation électorale a été le plus faible de l’histoire indépendante de la Géorgie.
Le même jour, une grande manifestation a eu lieu à Tbilissi, qui s’est soldée par une tentative d’assaut contre le palais présidentiel et des affrontements avec la police.
Les forces de sécurité ont utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes. Plus de vingt personnes ont été arrêtées et des poursuites pénales ont été ouvertes contre certaines pour tentative de coup d’État.
Zaharova sur la manifestation en Géorgie
