L’Estonie refuse de reconnaître le gouvernement géorgien
Le Parlement estonien a adopté une déclaration à l’appui du peuple géorgien, refusant de reconnaître la légitimité du Parlement géorgien et du gouvernement formé après les élections parlementaires qui ont été «menées dans une atmosphère de fraude et d’intimidation des électeurs». La déclaration rejette également la légitimité du président Mikheil Kavelashvili, nommé par le Georgian Dream Party.
Les élections législatives tenues le 26 octobre 2024 ont déclenché des manifestations de masse à travers la Géorgie. Quatre groupes d’opposition – trois coalitions et une partie – ont intenté un a intensité au Parlement mais ont déclaré à l’unanimité les élections frauduleuses, ont refusé de reconnaître la légitimité du nouveau parlement et ont renoncé à leurs mandats.
L’Estonie a exprimé son soutien aux forces démocratiques de Géorgie, appelant à de nouvelles élections parlementaires comme «une nécessité pour mettre fin à la crise constitutionnelle du pays et restaurer la démocratie».
Le document condamne également «une répression brutale contre les manifestants pacifiques, alimentés par la croissance de l’impérialisme russe» et appelle à la fin de la violence et de la persécution juridique des manifestants, ainsi que de la libération de tous les prisonniers politiques.
La déclaration a été soutenue par 59 députés estoniens, avec 9 votants contre.
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Que dit la déclaration?
«Au cours de la dernière décennie, l’Estonie a suivi les activités d’influence de la Fédération de Russie en polarisant la société géorgienne et en interférant avec les élections démocratiques en Géorgie avec une préoccupation croissante. Les résultats des élections parlementaires géorgiennes, qui ont eu lieu en octobre dernier dans une atmosphère de violence et d’intimidation, n’expriment pas le libre arbitre du peuple géorgien », indique le communiqué. «Le rêve géorgien du parti au pouvoir, qui bénéficie du soutien de la Fédération de Russie, utilise les résultats des élections frauduleuses pour obtenir un contrôle complet sur les institutions de l’État et réprimer l’opposition et la société civile.
Dans sa déclaration, le Riigikogu refuse de reconnaître la légitimité du Parlement et du gouvernement de Géorgie qui ont été formées après les élections parlementaires qui ont eu lieu dans une atmosphère de gréement et d’intimidation des citoyens, ainsi que la légitimité du président nommé; Au lieu de cela, il reconnaît Salome Zourabichvili en tant que président légitime et soutient ses efforts pour mettre fin à la crise constitutionnelle du pays.
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Le Riigikogu exhorte la Commission européenne et les États membres de l’Union européenne à imposer des sanctions aux politiciens et aux fonctionnaires géorgiens impliqués dans la violente répression des manifestations pacifiques et à persécuter les représentants de la société civile géorgienne.
The Riigikogu also calls on severely restricting communications with the institutions of the illegitimate government of Georgia until free and fair elections have taken place, and on supporting the representatives of the Georgian civil society and the still surviving free media who continue to work in the name of Une société libre, malgré l’intimidation et la persécution. »
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